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LE SECRETAIRE GENERAL DE L'UGTA
« Le statut de la Fonction publique est figé depuis 1966 »
Publié dans El Watan le 02 - 09 - 2004

Le statut de la Fonction publique et le dossier relatif à l'intégration des travailleurs vacataires seront les deux principaux points à l'ordre du jour des travaux de la prochaine bipartite, a précisé le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi-Saïd, dans un entretien accordé hier au quotidien El Moudjahid.
L'objectif recherché à travers la révision du statut de la Fonction publique « resté figé depuis 1966 », a expliqué le patron de l'UGTA, est « la codification d'un certain nombre de principes déjà soumis à l'examen du groupe de travail en charge du dossier consistant à faire accélérer les conditions d'évolution de la carrière des fonctionnaires ». Le travail confié à la commission mixte UGTA-gouvernement, a-t-il indiqué, « est achevé pour l'essentiel et sera soumis à la bipartite ». Le traitement du dossier du statut de la Fonction publique est expliqué par le patron de l'UGTA par la nécessité, en outre, de « trouver une cohérence absolue qui permette aux fonctionnaires d'évoluer dans leur carrière et mettre un terme à l'incohérence sur le plan salarial qui caractérise les textes existants ». « Il faut éviter que le fonctionnaire continue à vivre sous l'effet d'un salaire qui est le salaire de la peur », a-t-il déclaré. A ce propos, M. Sidi-Saïd a estimé « important que soit enfin prise à bras-le-corps la révision du statut de la Fonction publique » dans la mesure où elle détermine la carrière du fonctionnaire et réglemente le volet salarial. Un volet assimilable actuellement, selon le patron de l'UGTA, à « une jungle ». Et de souligner que la remise en ordre de la Fonction publique nécessite un traitement de choc afin de faire en sorte que l'élément salarial apparaisse, à l'avenir, comme un stimulant pour le fonctionnaire ou le travailleur. « Nous devons veiller à ce que le fonctionnaire ne soit pas poussé à la marginalisation, lui qui vit souvent dans des conditions difficiles alors que sa mission première est de veiller au respect de l'éthique publique », a encore soutenu M. Sidi-Saïd. S'agissant de l'intégration des contractuels et des vacataires, second point à l'ordre du jour de la prochaine bipartite, le secrétaire général de l'UGTA a précisé que les discussions concerneront les travailleurs capitalisant au moins dix années de présence au sein d'un corps et d'une activité professionnelle. M. Sidi-Saïd fera remarquer en outre qu'il ne s'agit pas, dans ce contexte, de revendication salariale, mais de rétablissement du vacataire ou du contractuel dans son emploi.
Pas de compressions à l'horizon
Au chapitre de l'emploi, Abdelmadjid Sidi-Saïd a profité de l'occasion pour affirmer qu'il ne sera pas question de compression du personnel. « Celle-ci n'est nullement envisagée. La compression n'est pas envisageable parce qu'on ne peut parler d'une part de reconsidération du statut de la Fonction publique en évoquant la compression et parce que, d'autre part, on constate une pénurie de personnel dans certains secteurs, éducation, travaux publics, au sein des collectivités locales », a-t-il affirmé. Le secrétaire général de l'UGTA s'est, de plus, montré globalement optimiste quant aux résultats auxquels déboucheront les travaux de la bipartite devant se tenir à la fin du mois. Cet optimisme se justifie, selon lui, par les « résultats satisfaisants » des travaux de groupes. M. Sidi-Saïd a parlé aussi d'« une évolution positive en dehors de quelques points qui restent encore à soumettre très vite au secrétariat national avant la tenue de la bipartite ». Pour le patron de l'UGTA, la « démarche consensuelle » adoptée pour le règlement des revendications des travailleurs est un autre gage de réussite de cette bipartite. Rappelant que « la ligne de conduite de l'UGTA se fonde sur la culture du compromis et du dialogue », il se montrera, à l'occasion, opposé à l'option de la confrontation comme moyen de revendication sociale. La confrontation reste, a-t-il dit, « une façon de bloquer toute forme de négociation alors que notre souci vise l'amélioration des conditions de vie des travailleurs en évitant d'aller à la déstabilisation sociale ». Cette déclaration de Sidi-Saïd sonne comme un désaveu des menaces de grève proférées ces derniers jours par des syndicats, dont certains d'entre eux sont affiliés à l'UGTA. Dans son intervention, le patron de la centrale syndicale considère également les analyses annonçant une « rentrée sociale chaude » comme erronées. Pour M. Sidi-Saïd, l'attention manifestée par le président de la République et le chef du gouvernement pour le monde du travail est la preuve que le dialogue sera fructueux. Quid du dossier du secteur économique ? Le secrétaire général de l'UGTA a indiqué que le groupe de travail en ayant la charge n'a pas encore achevé son travail. Mais il a d'ailleurs profité de l'occasion pour prôner une nouvelle fois la recherche de « la démarche la plus cohérente pour aller à un développement équilibré ». L'évocation du thème du secteur public économique a conduit le secrétaire général de l'UGTA a réaffirmer la fin des dogmes et des tabous. « Il y a une activité publique et il nous faut savoir comment la replacer dans une perspective de développement économique. L'activité économique privée est la bienvenue si elle consent à s'inscrire et à s'insérer dans le cadre de cette politique de développement en y apportant sa plus-value (...) », a-t-il déclaré. Outre les questions du statut de la Fonction publique et des travailleurs vacataires, le dossier de l'informel figurera aussi en bonne place dans l'ordre du jour de la prochaine bipartite. Lors de son entretien, Abdelmadjid Sidi-Saïd n'a d'ailleurs pas raté l'opportunité pour dénoncer « tout ce qui gravite ou ce qui constitue l'informel ». Le secrétaire général de l'UGTA a évalué à environ deux millions le nombre de salariés exerçant dans l'informel. Il a réitéré, en outre, son refus de donner un blanc-seing à ce type d'activité parasitaire.


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