Le projet de réalisation de 158 locaux d'artisanat en matériaux légers à la place Benhamadi Mohamed Ameziane, plus connue par Rahbet Ledjmal, semble être sur la bonne voie, selon Nabil Gaham, responsable du cabinet d'architecture chargé de l'étude et du suivi de la réhabilitation du fondouk Béni Abbes, situé sur la même place. Selon notre interlocuteur, l'étude est presque finalisée et la proposition soumise aux autorités a été très bien accueillie, notamment par le wali, qui veut lever toutes les contraintes qui continuent de bloquer cette opération. «Nous avons proposé d'exploiter la terrasse se trouvant à la rue des Frères Ahssane, juste derrière le siège de la BNA de la place de la Brèche où nous projetons construire 158 locaux d'artisanat en matériaux légers ; et nous pourrons porter le nombre à 200 locaux si nous pourrons disposer des espaces situés au rez-de-chaussée abritant autrefois une imprimerie», précise le chargé de suivi de cette opération. Pour Nabil Gaham, le projet est réalisable, et permettra d'assurer la continuité des activités pour les artisans et autres commerçants du fondouk Béni Abbes. «Cette délocalisation nous permettra de libérer le fondouk et engager sérieusement les travaux de réhabilitation des lieux qui menacent ruine; en même temps, nous assurons un espace d'activité en plein centre-ville aux concernés», notera-t-il. En attendant la concrétisation de ce projet, l'on saura que les artisans et les commerçants du fondouk Béni Abbes semblent favorables pour leur délocalisation qui sera provisoire, surtout qu'après laréhabilitation du fondouk, ils pourront rejoindre leurs locaux et exercer dans de meilleures conditions. Après, les locaux réalisés seront exploités pour abriter d'autres artisans de la ville. Pour rappel, le projet de réhabilitation du fondouk Béni Abbes, inscrit dans le plan de sauvegarde de la vieille ville, parrainé par l'OGEBC, dans la cadre de la manifestation culturelle de 2015, a été lancé au mois de janvier dernier avec la phase de prospection et de diagnostic des constructions. Mais l'opération n'a pas avancé en raison de la non-délocalisation des 170 artisans et commerçants qui occupent les lieux.