Au moment où les pouvoirs publics se démènent pour éradiquer le commerce informel en tous genres, certains quartiers en Algérie y sont toujours confrontés. C'est le cas notamment du quartier Cheklaoua à Gdyel. Ses habitants se plaignent du dictat des commerçants informels à longueur d'année, surtout que leur quartier dispose d'un marché parisien tout neuf, mais non exploité. Ce marché dispose de 16 box et 16 étals pour la vente de fruits et de légumes. Les riverains doivent se déplacer quasi quotidiennement au centre-ville de Gdyel pour s'approvisionner. Leur calvaire est d'autant plus insupportable à cause du manque flagrant de transport en commun. Pour faire leurs courses, ils sont obligés de faire appel aux transporteurs clandestins qui n'hésitent pas à pratiquer des prix exagérés et dépassant, à certains moments de la journée, toute logique, surtout en période hivernale. Selon certains, le marché a été déserté par les vendeurs après son ouverture. Pour ces derniers, ce marché est situé dans un endroit peu propice aux activités commerciales et il n'est pas doté de toutes les commodités. Depuis 2009, plusieurs marchés ont été réalisés à Oran. Mais ces espaces ont été désertés par des commerçants qui ont préféré plutôt le commerce informel, devenu de plus en plus florissant. Selon les dernières statistiques, 60% des box des marchés parisiens ne sont pas exploités à Oran. Devant cet état de fait, les responsables locaux ont décidé de radier les noms des commerçants qui n'ont pas occupé leur box au niveau des marchés couverts afin de les attribuer à d'autres commerçants.