Les négociateurs des Etats-Unis et de l'Algérie sont pressentis pour co-présider les négociations sur les changements climatiques conduisant à l'accord de Paris 2015. La décision n'a pas encore été prise, mais à Lima, Ahmed Djoghlaf, ambassadeur et conseiller au MAE, et Daniel Reifsnyder, secrétaire adjoint pour l'environnement dans le département américain, sont les noms choisis pour diriger le processus dans sa dernière phase. Ils remplaceront les controversés deux co-présidents, Kishan Kumasingh de Trinité et Tobago, et Artur Runge de l'Union européenne. Le rôle des co-présidents a toujours été essentiel pour susciter les négociations en tant que facilitateurs. A Lima où se tient toujours la conférence mondiale sur le climat, les deux co-présidents ont fait l'objet de violentes critiques émanant de nombreux pays en développement. Les deux co-présidents, avec la complicité du secrétariat de la conférence, ont totalement ignoré leurs observations et requêtes. Il a fallu la médiation du pays hôte, le Pérou, pour dénouer cette crise et renouer avec l'équité.