Alors que certains observateurs à Souk Ahras, très au fait du dossier du Groupe industriel du papier et de la cellulose (Gipec), annoncent à demi-mot l'alternative du partenariat pour éviter à l'entreprise sa liquidation, les sceptiques exigent pour leur part une célérité dans l'application des textes relatifs à la protection des travailleurs compressés ainsi que le contrat collectif signé conjointement par l'employeur et les représentants des employés. Les retards constatés dans la régularisation d'une situation qui n'a fait que trop durer avait, rappelons-le, provoqué la colère des 202 travailleurs sortis, il y a quelques semaines, réclamer quatre mois de salaire et la prise en charge du volet social, à savoir la mise en application des formules départ volontaire et retraite anticipée. Des échos, quant à une réunion qui a récemment regroupé la coordination des syndicats du groupe et des représentants de GIFAC font, par ailleurs, état d'un paiement des salaires échelonné sur deux mois et d'une régularisation définitive du dossier Gipec à partir de la prochaine rentrée sociale. Accablé par les dettes et essoufflé par un déséquilibre financier, Gipec de Souk Ahras subit à l'instar de ceux de Mostaganem, de Baba Ali, d'El Harrach, de Mesra (Mostaganem) et de l'unité de distribution d'Alger « les conséquences d'une concurrence déloyale et des effectifs », rapportent certains travailleurs.