Dernièrement, les services de la wilaya ont lancé un avis d'appel d'offres pour la fourniture et l'installation d'équipements de laboratoires informatiques destinés au secteur de l'éducation. En raison de l'ampleur de l'enveloppe prévue d'un montant de 80 millions de dinars et du nombre important de 40 laboratoires ainsi que du délai de réalisation étriqué – 1 mois au plus –, le maître de l'ouvrage a posé des conditions drastiques au niveau du cahier des charges. Il est exigé, en effet, outre le dépôt d'une caution bancaire de 1,6 million de dinars, une longue expérience et une bonne maîtrise des réseaux informatiques. En l'espèce, il s'agit de l'installation d'Internet et la connexion sans fil des utilisateurs reliés au moyen d'un système infrarouge. Le 9 août dernier, il fût procédé au siège de la wilaya à l'ouverture des plis au nombre de 2 sur 4 concurrents potentiels ayant retiré les cahiers des charges dont celui de l'établissement Belkomari dirigé par une gérante. Celle-ci a pris attache avec El Watan dans l'espoir qu'elle soit entendue à propos de « ses droits », qu'elle prétend avoir obtenus par la force du droit lors de l'opération d'ouverture des plis. Aujourd'hui, elle redoute d'en être déchue à cause d'un recours introduit par son seul concurrent. Un recours irrecevable car non fondé, n'arrêtait-elle pas de marteler. Elle revient sur cet événement auquel elle a assisté en compagnie de son concurrent pour expliquer qu'elle est l'unique candidate à devoir décrocher ce marché, et ce, en considération du fait que le second pli était anonyme, c'est-à-dire ne comportant pas l'intitulé de l'opération ! Un vice de forme qui, selon elle, conforte la thèse du rejet systématique de ce pli. « Peu importe que cela ait été fait par omission ou par méconnaissance des procédures. » Ce qui a été fait « à bon droit » par la commission qui a évité de procéder publiquement à l'ouverture du pli en question devant le doute qu'il put s'agir d'une offre concernant une autre opération, et ce, malgré l'insistance de son adversaire qui n'a pu prouver l'appartenance du pli litigieux mais qui a déclaré que ce dernier concernait les 40 labos. Il a donc saisi par recours le wali qui aurait ordonné de surseoir à cette opération « peut-être dans le but de la reconsidérer ? », a-t-elle précisé. Elle demande simplement l'application de la réglementation en rajoutant que ses états de services comme prestataire en direction du secteur public, sont richement étoffés et qu'elle est titulaire d'un agrément en bonne et due forme dans la maîtrise des systèmes de réseaux informatiques sur la base de ses diplômes dans la spécialité et de 19 attestations de stages délivrées par Microsoft System. Cela, en sus d'avoir été retenue par la commission d'ouverture des plis, devait-elle conclure.