Face à la politique belliqueuse d'Israël et l'inertie qui caractérise les régimes arabes, il n'y a pas d'autre alternative que la résistance armée. C'est, en substance, ce qui a été développé, hier, lors d'un colloque consacré au Liban. Organisé par la Fondation du 8 Mai 1945, le colloque a réuni des universitaires, des personnalités politiques et des représentants de la société civile. Plusieurs intervenants sont passés au pupitre afin de « mettre à nu » les velléités « américano-sionistes » dans la région. La nouvelle carte « politique » que comptent imposer les Etats-Unis dans la région que les stratèges de la Maison-Blanche désignent déjà de Grand Moyen-Orient (GMO), a fait l'objet d'une conférence d'un professeur à l'Institut des sciences politiques d'Alger. S'ensuit une intervention de Ahmed Benbitour, ancien chef du gouvernement, intitulée : « Le génocide (libanais) face au mutisme des instances internationales ». Inaugurée par Mohamed El Khorso, président de la fondation, la manifestation a vu la participation du moudjahid Ahmed Mahsas et de Saïda Benhabylès, présidente du comité de soutien aux peuples libanais et palestinien.