La 2e édition du Salon de l'Evénementiel «Event expo» s'est tenu du 16 au 18 février 2015 aux Pins maritimes, Safex (Alger). Organisé par le World Trade Center Algeria (WTCA), cet espace a permis aux responsables de la communication et à tous ceux qui sont chargés d'assurer le développement de l'image de marque de se rencontrer, partager et échanger des idées. Une opportunité aussi pour discuter de l'impact que peut avoir l'événementiel dans une stratégie de communication. Si elle est bien réalisée, la communication événementielle est un excellent moyen de faire parler de son entreprise et d'augmenter son chiffre d'affaires. Le marketing événementiel est en effet l'un des outils de communication les plus marquants, aussi bien auprès des clients, de partenaires ou de salariés. La promotion est la première fonction qu'un entrepreneur est en droit d'attendre d'un événement d'entreprise. Il s'agit de mettre en avant les produits, le savoir-faire ou encore les réalisations dans le but de toucher de nouveaux prospects. Loin d'être un simple outil de vente, l'événementiel permet également de communiquer activement à la fois en interne et en externe. Un événement bien organisé en amont sera en effet couvert par la presse, aussi bien écrite que radiophonique, voire télévisuelle, mais aussi par le web. En interne, l'événementiel va souder et motiver l'équipe et lui donner davantage de confiance en l'entreprise et en son avenir. En externe, l'événementiel offrira une image de réussite à l'entreprise et attirera de nouveaux prospects. En créant un événement relatif à un secteur d'activité, en invitant des intervenants de prestige et un public pertinent, la société s'offre l'image d'une entreprise qui fait référence dans ce secteur et gagne en sérieux et crédibilité auprès de ses clients. En Algérie, nous avons des compétences, mais qui nécessitent un encadrement et une formation. Dans ce contexte, il faut savoir que selon le CNRC, environ 3000 boîtes de communication ont été créées en Algérie, mais, malheureusement, ce secteur d'activité n'est pas identifié. Trente-cinq sociétés ont participé à ce salon, une exposition dédiée à la communication.Hamid Rabahi est directeur général de APEC communication. Pour lui, «tout est à prendre dans un pays où la communication fait défaut. C'est pour nous un espace et une opportunité pour prospecter au lieu de rester dans l'attentisme. On s'inscrit comme des accompagnateurs de ceux qui veulent créer l'événement». Il reconnaît que nos entreprises communiquent très peu, surtout celles du secteur public et les institutionnelles. «On n'en éprouve pas le besoin ; or, même si le produit se vend, elles ont besoin de véhiculer des valeurs, une image et une notoriété. C'est une façon de travailler, d'interagir avec la société et l'environnement». Serait-ce un problème de manque de budget ? «Non», répond-il, «certaines se permettent des voyages à l'étranger et font des frais qui ne sont ni nécessaires, ni rentables».