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Comment les Arabes en cas de conflit majeur au Proche-Orient peuvent amener la paix et… créer un Etat palestinien ?
Les faces cachées de la guerre au Liban
Publié dans El Watan le 24 - 08 - 2006

Comment comprendre la stratégie américaine dans sa fuite en avant contre le monde arabe ? Et que peuvent faire les pays arabes ?
Derrière le fameux discours américain sur le GMO (le Grand Moyen-Orient) et cette volonté de redessiner la géopolitique du Proche et Moyen-Orient, Washington cherche-t-elle véritablement à instaurer une démocratie dans ces pays ou, n'en fait-elle qu'un artifice, une poudre au yeux pour réaliser les desseins secrets de sa stratégie. La montée en puissance de la Russie dans l'échiquier mondial et surtout de la Chine, devenue quatrième puissance économique mondiale, et le « nouveau grand jeu pétrolier » qui les oppose, conjugués à la nouvelle donne monétaire de l'Europe, ne sont pas étrangers à cette agressivité états-uniennes. Sinon comment comprendre la guerre au Liban et la politique de deux poids, deux mesures de l'Amérique ? L'enlèvement de deux soldats israéliens par le Hezbollah justifie-t-il cette guerre dévastatrice de 34 jours, avec plus de 1100 morts, côté libanais, et plus de 150 morts, côté israélien. Une bonne partie du pays du Cèdre a été dévastée par les bombardements de l'armée israélienne, ponts, routes, maisons, centrales électriques, hôpitaux… Depuis que le monde est monde, rien n'est laissé fortuit dans les stratégies guerrières. Aucune guerre n'est déclarée à la légère si elle n'est sous-tendue par une convergence d'intérêt politique ou économique. Aucune nation ne fait la guerre pour la guerre, cette agressivité israélienne aujourd'hui ne résulte pas d'une théorie paranoïaque mais bien de plans secrets visant des objectifs politiques et économiques précis. Depuis plus de cinquante ans, le monde arabe a été utilisé comme joker dans la stratégie de la première puissance mondiale : renflouer sa puissance quand elle décline. La puissance économique des Etats-Unis, qui stagnait depuis les années 1970, décline depuis la fin de la guerre froide. Leur part dans les échanges mondiaux et la production ont sensiblement diminué depuis cette période, leur force économique comparée à celles de l'Union européenne et du groupe est-asiatique (Japon, Chine et autres pays du Sud-Est asiatique) est également en recul. Le recours persistant des Américains à la force doit être interprété comme une réaction à leur déclin économique et non pas uniquement à la situation géopolitique post-guerre froide. De plus, ce recours cible essentiellement le maillon faible de la planète, le Proche-Orient où se trouvent les plus grands réservoirs de pétrole, et surtout l'or noir qui y provient « viabilise le dollar ». Dès lors, on comprend l'importance de l'Etat d'Israël dans la stratégie américaine, un autre joker tout aussi important sinon plus, parce que c'est de lui que viennent les séismes pétroliers. Ces séismes, ils les créent par la guerre. Sur le plan global mondial, le Hezbollah n'est compté, et malgré son succès aujourd'hui, qu'en petit maillon d'une chaîne d'autres maillons plus grands, plus importants en regard de l'impact que peuvent avoir les objectifs stratégiques, globaux, finaux américains s'ils se réalisaient. De là, on comprend les réticences des pays arabes à ce grand « jeu », leur prise de conscience devenue une réalité, les Américains ont de plus en plus de difficultés à les circonvenir, à les aligner à leur « politique mondiale », d'où cette animosité et le nouveau discours sur le « Grand Moyen-Orient ». De plus, que représenterait la Syrie, ou à l'extrême l'Iran, à qui on reproche le désir secret de se doter de l'arme nucléaire, alors que la Corée du Nord affirme en maîtriser le processus ? A l'évidence, l'Iran représente une puissance quasi nulle vis-à-vis de la superpuissance américaine. La seule pouvant faire pièce à l'arsenal nucléaire américain est la Russie. Pourtant les Etats-Unis sont embourbés en Irak. Les forces de la coalition en Irak s'amenuisent de jour en jour, les troupes japonaises quittent l'Irak, à la fin de l'année, c'est au tour des troupes italiennes. Et l'Amérique continue dans son unilatéralisme à défier le monde, à fomenter d'autres conflits. L'Europe, réfractaire à l'hégémonie américaine, surtout avec la puissance monétaire retrouvée, l'« euro » (1) monnaie européenne lancée en janvier 1999, se fissure depuis les changements politiques intervenus en Allemagne. Le groupe représenté par la France-Allemagne-Russie, cherchant à faire échec à la politique américaine, a fait long feu. La France, faisant désormais cavalier seul, se trouve sur la corde raide… face à la géopolitique de l'heure, d'où ses atermoiements avec les Américains dans le projet de résolution de cessez-le-feu entre Israël et le Liban en juillet/août 2006. Pourquoi à chaque frémissement géopolitique, à chaque panne technique dusse-t-elle être au Nigeria, en Alaska ou ailleurs… les cours du baril de pétrole s'envolent ? Cette progression des cours pétroliers, sans retour arrière, depuis le mini contrechoc pétrolier de 1998, est continue ? Y a-t-il une limite à cette évolution haussière des cours pétroliers ? Cette « pénurie de pétrole » est-elle un mythe ou une réalité ? C'est à toutes ces questions que cette étude tente d'apporter une réponse… logique.
2. RETROSPECTIVE. L'OFFENSIVE AMERICAINE CONTRE L'IRAK
Après que Washington eut présenté un projet de résolution particulièrement dur sur l'Irak, le président George W. Bush lançait un ultimatum le 24 octobre 2002 aux membres du Conseil de sécurité. Malgré l'opposition des opinions publiques dans le monde et la résistance du groupe France-Allemagne-Russie contre le projet de guerre en Irak, le 20 mars 2003, sans l'aval des Nations unies, les Etats-Unis lancent leur offensive contre l'Irak. Le régime irakien s'effondra trois semaines plus tard, mettant fin au régime de Saddam Hussein qui a cherché à affaiblir sa puissance monétaire, en libellant le 28 septembre 2000 son pétrole en euros et en demandant la conversion des dix milliards de dollars de réserves (pétrole contre nourriture) en euros. Le 2 mai 2003, le président américain annonçait la fin de la « phase des hostilités majeures ». Dans un climat d'euphorie, les néo-conservateurs suggéraient d'utiliser la même technique de « renversement de régime » contre l'Iran, la Syrie, voire l'Arabie Saoudite … L'offensive américaine en Irak en mars 2003, obéissait à deux objectifs vitaux : d'abord la préservation des gisements de pétrole dans le giron américain, ensuite le libellé monétaire des cours pétroliers doit rester en dollar. Ces deux objectifs servaient d'avertissement masqué aux régimes arabes, majoritaires dans l'organisation pétrolière l'OPEP, sur la donne monétaire du pétrole. Un autre conflit oppose les Etats-Unis à la Corée du Nord. En réalité ce conflit concerne toute l'Asie et l'avenir des Etats-Unis avec l'Asie. Le 27 décembre 2002, Pyongyang annonçait la rupture unilatérale de l'accord signé avec les Etats-Unis en1994 et déclarait s'apprêter à congédier les inspecteurs de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AEIA). Si l'Amérique s'est montrée intraitable avec l'Irak et affiché une attitude plus mesurée face à la Corée, affirmant que le conflit serait résolu par la diplomatie, c'est tout simplement que les enjeux dans l'une ou l'autre région du monde sont différents. Le premier se place au cœur d'une région explosive, le gros des réservoirs énergétiques du monde se trouvant dans cette région. Le second se trouve dans une région à risque pour l'Amérique. De plus l'économie américaine, même si elle renoue avec la croissance en 2003, 2004, 2005, se fait surtout sur fond d'un endettement encore plus prononcé. Sur le plan de la stratégie, l'Iran et la Syrie offrent une dimension politique et économique capitale, susceptible de renverser le cours des événements mondiaux. Cette dimension évidemment est peu perceptible… si l'Iran et la Syrie n'avaient pas existé, l'Amérique les aurait crées ou remplacés par d'autres pays de la région.
3. LE PARADOXE DOLLAR/BARIL DE PETROLE
L'euro a passé pour la seconde fois à la mi-novembre 2003 son plus haut niveau historique face au billet vert, 1,1956 dollar il a progressé de 40%... depuis ses plus bas niveaux, à 0,84 dollar en 2000. Le baril de pétrole dépasse les 33 dollars en novembre 2003. En février 2004, l'euro bute sur 1,30 dollar. En juin 2004, la FED procède pour la première fois à un resserrement monétaire d'un quart de point, de 1 à 1,25%. C'est le début du deuxième cycle financier… depuis l'avènement de l'euro. Ce resserrement monétaire va se poursuivre et, après dix-sept hausses successives, le taux des fed funds est porté de 1% à 5,25% le 29 juin 2006. En octobre 2004, l'euro vaut toujours 1,30 dollar, le pétrole franchit la barre de 54 dollars. En avril 2005, le cours de l'euro commence à se déprécier. Avril 2005, il est à 1,29379 dollar. Mai 2005, à 1,2694 dollar. En juin 2005, il est à 1,21649 dollar, le baril de pétrole touche un record de 60,47 dollars. En août 2005, le baril de pétrole atteint le nouveau record 70,85 dollars, l'euro vaut 1,20 dollar. Le 23 octobre 2005, le baril est à 64 dollars, l'euro vaut 1,195 dollar. Le cours haussier du dollar va se stabiliser. En mars 2006, l'euro se situe toujours entre 1,19 et 1,20 dollar. Que constate-t-on ? Plus le prix du baril de pétrole augmente, plus le dollar s'apprécie. Avec l'augmentation du pétrole et ses dérivés, les pays consommateurs (Europe, Japon, Chine, etc.) se trouvent dans l'obligation de mobiliser des liquidités considérables de billets verts pour honorer leurs factures énergétiques. Résultat : diminution de la masse monétaire américaine dans les marchés internationaux et augmentation des réserves en dollars des pays exportateurs de pétrole dont les pays arabes. Il est bon pour cette donne de citer un passage tiré d'un hebdomadaire économique algérien :
Liberté économie du 26 juillet au 1er août 2000 : Lorenzo Sanchez (ambassadeur, chef de la délégation de la commission européenne en Algérie) Algérie-Union européenne : un accord d'association en 2001 ». Entretien. Liberté économie : « La monnaie d'échange dans le bassin méditerranéen sera-t-elle l'euro ? Est-ce que les pays tiers méditerranéens auront à gagner en adoptant la monnaie unique de l'Europe ? » Lorenzo Sanchez : « La monnaie européenne est appelée à devenir une monnaie solide. Sa gestion par la Banque centrale européenne se fera d'une façon orthodoxe. Ce sera une monnaie stable, d'où l'intérêt de son adoption par les pays du bassin méditerranéen. Cette stabilité offrira la sécurité face aux fluctuations des autres monnaies et donnera confiance aux opérateurs économiques. Elle pourra également servir de monnaie de réserve dans les Banques centrales des pays tiers méditerranéens. Je pense que la monnaie européenne aura dans le futur une place considérable dans les transactions internationales. » Liberté économie : Quel est l'enjeu pour les pays européens ? Lorenzo Sanchez : « C'est de concurrencer le dollar et mieux maîtriser l'inflation. Nous avons en ce moment en Europe des problèmes d'inflation à cause de la dévaluation du dollar et du fait que nos importations de pétrole soient libellées dans cette monnaie. A l'avenir, nous espérons qu'une partie de ces importations de matières premières énergétiques sera facturée en euros. Ce qui donnerait beaucoup plus de stabilité à nos économies. En plus, si l'euro sert de monnaie de réserve dans les Banques centrales des pays tiers méditerranéennes et qu'il est utilisé dans les transactions commerciales internationales, nous aurons le même privilège que les Etats-Unis aujourd'hui, qui, grâce au dollar, font face à des déficits commerciaux énormes et à l'endettement — c'est le pays le plus endetté du monde — justement par cette capacité qu'ont les Etats-Unis de renvoyer chaque année leur déficit commercial au reste du monde. » Ce témoignage d'un haut personnage de l'Union européenne est éloquent sur l'importance des enjeux monétaire et pétrolier dans le monde. Cependant, comment se fait-il que si de avril 2005 à mars 2006, le dollar s'est plus ou moins apprécié, à partir de avril 2006, il se déprécie à nouveau ? Question essentielle pour comprendre qu'en fin de compte, les Etats-Unis ne sont pas seuls dans le jeu monétaire et pétrolier, la stratégie américaine en cours rencontre d'autres stratégies, notamment chinoise, russe, et arabe. Dès avril 2006, le dollar baisse, l'euro est à 1,22712 dollar. A cette même date, le baril de pétrole atteint un nouveau record à 70,88 dollars à New York. En mai 2006, le dollar se déprécie encore, l'euro est à 1,27696 dollar. En août 2006, l'euro se situe entre 1,28 et 1,29 dollar, le prix du baril de pétrole atteint d'autres pics avec la guerre au Liban, il dépasse les 78 dollars.
4. POSITION DES ARABES PARTENARIAT CHINE-ETATS-UNIS
Pour comprendre, rappelons qu'entre 1979 et 1985 avec le second choc pétrolier suite à la guerre Iran-Irak, le baril de pétrole a atteint un pic de 40 dollars. Le dollar(3), de 4,03820 F en janvier 1980, est passé à plus de 10,11200 F en mars 1985, soit deux fois et demie la valeur du franc. Il en va pratiquement de même pour toutes les monnaies européennes sauf celle du Japon, qui était ancrée au dollar. A cette période, les taux d'intérêt américains court avaient atteint des sommets de plus de 19% entre 1981 et 1982. La politique déflationniste menée par Reagan a porté un grave préjudice aux économies des pays du Tiers-Monde (un endettement massif). Elle a concouru aussi au moins indirectement à l'implosion des pays de l'Est et de l'URSS en 1989-1990. L'économie mondiale était en berne. Il a fallu les accords de Plaza en septembre 1985, à New York, pour amener les grandes banques centrales du G5 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France et Grande-Bretagne) pour retourner la tendance monétaire. A vrai dire, le contrechoc pétrolier était déjà pressenti par les grandes puissances, ce qui a commandé d'anticiper et préparer l'atterrissage en douceur du dollar en 1985. Deux ans après, en septembre 1987, les accords du Louvre (G7 avec l'Italie et le Canada) devaient enrayer la baisse du dollar et le stabiliser autour d'un objectif de change et de marges de fluctuations tolérables. tout de la Chine, devenue quatrième puissance économique mondiale, et le « nouveau grand jeu pétrolier » qui les oppose, conjugués à la nouvelle donne monétaire de l'Europe, ne sont pas étrangers à cette agressivité états-uniennes. Sinon comment comprendre la guerre au Liban et la politique de deux poids, deux mesures de l'Amérique ? L'enlèvement de deux soldats israéliens par le Hezbollah justifie-t-il cette guerre dévastatrice de 34 jours, avec plus de 1100 morts ,côté libanais, et plus de 150 morts, côté israélien. Une bonne partie du pays du Cèdre a été dévastée par les bombardements de l'armée israélienne, ponts, routes, maisons, centrales électriques, hôpitaux… Depuis que le monde est monde, rien n'est laissé fortuit dans les stratégies guerrières. Aucune guerre n'est déclarée à la légère si elle n'est sous-tendue par une convergence d'intérêt politique ou économique. Aucune nation ne fait la guerre pour la guerre, cette agressivité israélienne aujourd'hui ne résulte pas d'une théorie paranoïaque mais bien de plans secrets visant des objectifs politiques et économiques précis. Depuis plus de cinquante ans, le monde arabe a été utilisé comme joker dans la stratégie de la première puissance mondiale : renflouer sa puissance quand elle décline. (A suivre)
L'auteur est : Officier supérieur de l'ANP à la retraite Chercheur
Notes de renvoi 1. Le journal EL WATAN. « L'euro dans le nouvel ordre monétaire international. » Paru le 11, 12, 13, 14, 15-16 septembre 2001 2. Le journal EL WATAN. « L'évolution du cours du baril de pétrole et le taux de change euro-dollar. Prospective : un scénario en puissance 2005-2008. » Edition du 7 novembre 2005. Economie. 3. Source : ministère de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, DGEMP, modifié le 6 juillet 2006, France.


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