La main-d'œuvre étrangère établie à Oran a connu un recul l'année dernière. Le nombre des employés étrangers recensés par la direction de l'Emploi en 2014 n'a pas dépassé les 5200 personnes, contre 8000 en 2013, et prés de 11500 en 2012. La main-d'œuvre étrangère «déclarée» a ainsi reculé de plus de 40% en l'espace de quelques mois. Cette main-d'œuvre issue de plusieurs nationalités exerce dans 95 sociétés étrangères. Les Chinois restent au sommet de la pyramide avec un contingent de prés de 3000 travailleurs, soit 2/3 de l'effectif étranger recensé en 2014. Dès la fin de l'année 2012, l'exode de la main-d'œuvre étrangère a commencé à diminuer. Cette situation s'explique, en premier lieu, par la livraison de plusieurs grands chantiers comme GNL3, la station de dessalement d'El Mactaâ et l'usine de l'ammoniac, les nouvelles mesures régissant ce genre de recrutement et le durcissement du contrôle. Cependant les chiffres avancés par les services concernés ne reflètent pas la réalité. Beaucoup d'étrangers, venant notamment d'Afrique subsaharienne, travaillent dans le secteur informel. Il s'agit généralement d'immigrés qui n'ont pas réussi à se rendre en Europe et qui se retrouvent, en situation irrégulière, obligés de travailler «au noir».