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Elections générales en Israël : Vues de Ghaza, droite ou gauche c'est du pareil au même !
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Publié dans El Watan le 17 - 03 - 2015

Près de 6 millions d'Israéliens sont appelés aujourd'hui à élire les 120 membres de la Knesset (Parlement). Avec 27 sièges contre 23, les derniers sondages donnent une légère avance au groupe sioniste, coalition de centre gauche menée par Itzhak Hertzog et Tzipi Livni, sur le Likoud, principal parti de la droite israélienne et dont le chef est Benjamin Netanyahu, l'actuel Premier ministre.
La gauche est représentée par le Parti travailliste, formation qui gouvernait Israël à l'époque de la conclusion, en 1993, des Accords d'Oslo ayant permis la mise en place de l'Autorité palestinienne dans les Territoires palestiniens occupés. Les partis arabes d'Israël sont, cette fois, engagés dans l'élection sous la même bannière. Ils forment, en effet, une liste commune représentant les Israéliens d'origine palestinienne qui sont connus sous l'appellation d'«Arabes d'Israël». Les sondages lui prédisent également un résultat honorable.
La coalition des partis arabes israéliens serait ainsi en mesure de rafler 15% de la totalité des voix, ce qui lui permettrait d'arriver à la 3e place avec 13 sièges à la clé. Le plus grand perdant de ces élections parlementaires est sans nul doute le parti du ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, Israël Beitenou, connu pour ses positions extrémistes envers les Palestiniens.
Les sondages lui accordent au plus 5 sièges. Lors du scrutin de 2009, il a raflé 15 sièges. Pour tenter de recueillir de nouvelles voix, le Likoud et quelques partis de droite et d'extrême droite ont organisé, dans la nuit de dimanche à lundi, soit au dernier jour de la campagne électorale, un rassemblement populaire à Tel-Aviv.
Le Likoud donné perdant
Dans son discours, Benjamin Netanyahou a joué sur deux axes. Il s'est employé à discréditer la gauche, l'accusant de recevoir d'importants soutiens financiers de la part de gouvernements étrangers — il faisait allusion à l'Administration américaine — pour vaincre la droite et faire des concessions aux Palestiniens et à la communauté internationale.
L'actuel Premier ministre israélien a affiché en outre une intransigeance totale envers les Palestiniens en refusant toute concession concernant la poursuite de la colonisation, particulièrement dans la ville sainte d'El Qods. Il a également exclu tout retrait des territoires palestiniens occupés, mettant fin ainsi à toute possibilité d'une solution à deux Etats, comme le souhaite la communauté internationale.
Près de 15 000 personnes ont assisté à la manifestation à la place Rabin qui a regroupé une semaine auparavant, plus de 25 000 partisans de la gauche israélienne.
Gauche ou droite, du pareil au même
Il est vrai que les sondages donnent Benjamin Netanyahou et le Likoud perdants. Mais s'il arrive toutefois à former une coalition avec les partis religieux, ceux de la droite et de l'extrême droite, il pourra succéder à lui-même. Mais pour cela, il lui faudra convaincre 61 élus de le rejoindre. Les observateurs soutiennent que le centre-gauche et la droite israélienne peuvent faire pencher la balance d'un côté comme de l'autre en s'unissant avec l'un ou l'autre des deux camps. Les Palestiniens observent, en silence ,ce jeu de chaises musicales.
La rue palestinienne ne semble pas concernée par les élections générales en Israël. Les gens préfèrent parler de leurs problèmes quotidiens, des difficultés de la vie, de la division interpalestinienne qui perdure ou du duel à distance que se livrent le Real Madrid et le FC Barcelone, les deux équipes de football les plus suivies en Palestine et particulièrement dans la bande de Ghaza. «Je me fous du gouvernement prochain qui sera désigné en Israël.
En plus de 20 ans, depuis les Accords d'Oslo, nous avons vu des gouvernements de la gauche et de la droite israéliennes se succéder. Ils sont tous pareils, leur différence est de façade seulement. Ils pensent seulement aux intérêts de l'Etat d'Israël et chaque camp à sa façon de voir comment les réaliser. Au moins, la droite est claire dans ses postions. Elle ne reconnaît aucun de nos droits. Par contre, la gauche utilise un discours moins intransigeant, mais ne te donne rien aussi.
Alors pourquoi y penser », s'indigne Abou Mahmoud, un jeune père de famille, chauffeur de taxi dans la ville de Ghaza. Et de poursuivre : «Le mal est en nous, les Palestiniens. Si nous avions été plus unis, nous aurions pu forcer la gauche et la droite israéliennes à nous respecter davantage.
Malheureusement, ce n'est pas le cas, alors au pire si Netanyahou revient au poste de Premier ministre, les choses ne vont pas changer. Nous sommes là, nous ne bougerons pas. Pour nous éliminer, il n'a qu'à larguer sur nous une bombe nucléaire. La faim et la misère nous les avons apprivoisées.»
A la question de savoir qu'attendent-ils de ces élections israéliennes, les avis d'autres Palestiniens sont unanimes, bien que certains préfèrent que la gauche arrive au pouvoir. Ils considèrent qu'avec elle, il y a une possibilité de discuter. Au niveau officiel, en revanche, c'est le silence total. On sent que la direction palestinienne ne veut en aucune manière une implication dans ce processus électoral israélien.
Une seule fois, le président Mahmoud Abbas a exprimé sa satisfaction de voir les partis arabes israéliens dans une seule liste, pour mieux défendre leurs droits en tant que citoyens israéliens. Il a été fortement critiqué par le ministre des Affaires étrangères, Avigdor Lieberman, qui l'a accusé de s'immiscer dans les affaires israéliennes.
Le comble ! En tous les cas, les résultats des élections israéliennes peuvent reconduire Benjamin Netanyahou à la tête d'un gouvernement de droite, ce qui signifierait qu'il n'y aura aucun changement de la situation dans la région.
Le blocage du processus de paix se poursuivra tout autant que le gel des montants des taxes prélevées sur les marchandises palestiniennes transitant par les ports et les aéroports de l'Etat hébreu. Maintenant, si la gauche accède au pouvoir, il peut y avoir une possibilité de reprise du processus de paix mais sans garantie d'accord et de versement des avoirs palestiniens à l'Autorité palestinienne.
Troisième hypothèse : un gouvernement d'union nationale peut être mis en place dans le cas où personne n'arrive à avoir de majorité. Concernant cette possibilité, les observateurs pensent que la vie de ce futur Exécutif sera de courte durée tant les divergences sont grandes entre la gauche et la droite.


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