Le dossier du pacte économique et social, dont le principe a été adopté en 2005, est à la traîne. Dans un point de presse improvisé en marge de la réunion regroupant l'UGTA et les fédérations des travailleurs du secteur économique, le patron de la centrale syndicale, Abdelmadjid Sidi Saïd, a indiqué que le taux d'avancement de ce pacte est estimé entre 30% et 40%. Le groupe de travail, composé des représentants du gouvernement, de l'UGTA et du patronat, devait, pour rappel, plancher sur un plan économique et social afin de promouvoir l'entreprise, rendre l'économie nationale capable de soutenir la compétition internationale, relever les défis de chômage et de productivité ainsi que de préparer « l'après-pétrole ».