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Des enseignants s'organisent : Les prémices d'une fronde
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Publié dans El Watan le 25 - 03 - 2015

L'année universitaire en cours se terminera-t-elle dans la sérénité ? Depuis le début 2015, l'Université fait face à une série de contestations qui font craindre le pire dans un climat politique général en ébullition.
Si le secteur de l'enseignement supérieur est loin d'être un long fleuve tranquille — les grèves, sit-in, manifestations et blocages d'établissements font presque partie du cursus académique depuis des années —, cette fois un mouvement de fond risque de prendre une grande ampleur et fausser les équilibres instables imposés. Après les interminables contestations des étudiants relatives à des dysfonctionnements liés souvent à l'incohérence de la mise en œuvre du système LMD, cette fois ce sont les enseignants qui mettent la pression.
A Tizi Ouzou, Béjaïa, Sétif, Constantine, Oran, Bouira ou encore l'USTHB, ces enseignants font entendre leur voix et s'organisent. Ils se structurent dans les comités locaux du CNES ou en dehors pour porter les mêmes revendications que celles soulevées par l'unique syndicat qui les représente, mais en réclamant un plan d'action moins conciliants avec la tutelle.
Les remous de cette base unie autour de réclamations identiques, donc de portées nationale, rappellent ceux qui ont favorisé l'émergence des syndicats autonomes. Amélioration des conditions socio-économiques, contestation du mode de gouvernance des établissements, droit de regard sur la révision du statut particulier de l'enseignant-chercheur, mettre un terme à la violence dans et autour des établissements et accès au logement, sont le socle commun des réclamations des différents mouvements.
D'ailleurs, est-il étonnant que la pétition mise en ligne au début du mois de mars par la section CNES de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou soit ratifiée par plus de 500 enseignants-chercheurs issus de différents établissement du pays ?. Le 10 mars, c'était au tour des enseignants de la plus grande université d'Algérie, la citadelle imprenable, USTHB, de sonner le glas du mutisme.
Réunis en assemblée générale tenue à la salle polyvalente de l'université, ils ont décidé de la «reprise de l'activité syndicale», élu huit délégués et appelé l'ensemble de la communauté universitaire à «se mobiliser pour la sauvegarde de l'USTHB». Ce qui dénote d'un malaise profond au sein de cet établissement que le CNES local n'a pas su ou pu endiguer.
Si ces mouvements de contestation locaux peinent encore à se faire entendre de la bonne oreille, des passerelles sont en train de se créer entre les différents acteurs de plusieurs établissements.
Ces ponts, s'ils sont bien ancrés, pourront offrir un nouveau partenaire social pesant lourd, et qui pourrait déstabiliser cet équilibre instable maintenu depuis près de sept années entre le ministère de l'Enseignement supérieur et le CNES.
Un message publié sur le site du ministère et intitulé «Encourager et promouvoir le dialogue avec toutes les composantes universitaires pour rechercher ensemble les solutions appropriées aux préoccupations exposées», même s'il est adressé davantage à la population estudiantine, confirme en tout cas le malaise.


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