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Salon de l'automobile, je profite des réductions ou j'achète occasion ?
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Publié dans El Watan le 27 - 03 - 2015

Dans un marché aussi dynamique que celui de l'automobile en Algérie, la concurrence ne se limite pas aux marques et à leurs représentants, les marchés parallèles gagnent une bonne partie de la clientèle. Avant de décider où et quoi acheter, voici dix facteurs que le conducteur algérien étudie avant d'acheter son véhicule.
Service après-vente et garantie
De la vidange aux pièces de rechange, une garantie
Les concessionnaires assurent à leurs clients un service après-vente, de la vidange jusqu'aux pièces de rechange, généralement introuvables sur le marché. De plus, l'achat d'une voiture neuve chez un concessionnaire fait bénéficier le client d'une garantie de deux jusqu'à cinq ans, selon les offres des différents concessionnaires. Une aubaine qu'on ne peut avoir en achetant une voiture d'occasion.
La traçabilité : Connaître le vendeur est indispensable
Lorsqu'un client achète chez un concessionnaire accrédité par l'Etat, il se met sous la protection de la loi. Tandis qu'en achetant chez un particulier ou un revendeur, il est exposé aux différents risques de ce marché. Des clients sont très souvent tombés dans les pièges des réseaux mafieux. «C'est à cause de la non-régularisation des marchés noirs, que les citoyens, non sensibilisés, croient en des propositions frauduleuses, comme ce qui s'est passé avec l'affaire d'«El waad essadik» (promesse tenue) à Sour El Ghozlane», rappelle Fares Boucheaala, rédacteur en chef d'Autobip.
La période : Un marché au gré des saisons
Tout au long de l'année, le marché de l'automobile varie. En début d'année, la vente baisse et les prix flambent. Comme ils attendent le Salon de l'automobile, les clients cherchent à profiter des réductions offertes pendant cet événement. Ensuite, les ventes régressent jusqu'à l'été où les commandes augmentent, et les prix aussi. Pendant le printemps, le marché se régularise jusqu'au mois de décembre avec les réductions de fin d'année. Selon Hamid Abbassen, rédacteur en chef du site Auto utilitaire, ces dernières années, le marché de l'auto a connu toutes sortes de fluctuations. Pendant l'année 2012, les employés ont eu des augmentations de salaire et des rappels, les concessionnaires ont été submergés de commandes. Ensuite, est venue la distribution de logements à la fin de l'année 2013 et en 2014 : la plupart des acheteurs potentiels de voitures ont alors investi dans l'immobilier. Les marchés parallèles ont alors tiré profit, tandis que les concessionnaires ont chômé. Sachant des prix qui augmentent font le bonheur du marché noir.

L'état du véhicule : Un acheteur peut se faire arnaquer !
D'après Saïd, chauffeur de taxi : «Un acheteur qui ne s'y connaît pas en mécanique peut se faire arnaquer par les vendeurs.» En effet, l'achat d'anciennes voitures est souvent déconseillé, puisque le client n'est ni assuré ni connaisseur en la matière. Sans aucune garantie, les pièces du véhicule telles que le moteur, les freins… peuvent être changées par le vendeur. Mourad, maçon en Kabylie, a acheté l'été dernier une voiture au marché hebdomadaire des voitures d'occasion à Tidjelabine, Boumerdès.
«Je l'ai achetée parce qu'elle m'a plu. Pour son état, j'ai laissé les choses au hasard.» Tandis que Saïd, chauffeur de taxi, affirme que son voisin a été arnaqué. «Après une semaine, il a pris sa voiture chez le mécanicien, qui lui a dit que ses pièces ne sont pas d'origine. Elles ont été changées avant de lui vendre le véhicule». Lorsqu'il s'adresse à un concessionnaire locale, l'acheteur est en principe sûr du véhicule qu'il va acheter, conforme aux normes imposées par les autorités publiques avant l'importation.

L'adaptation
Les voitures destinées au marché européen sont inadaptées aux normes algériennes
La qualité des voitures achetées de l'étranger et importées par des particuliers pousse souvent les Algériens à se tourner vers le marché parallèle. Ces voitures destinées généralement aux marchés européens attirent les clients, très souvent de jeunes conducteurs qui cherchent le confort à un prix abordable. Ceci dit, ces voitures-là ne sont pas adaptées aux normes algériennes. Selon Fares Bouchaala, «on trouve parmi ces voitures, surtout les allemandes, des moteurs très puissants, tels que les TSI, TFI. Ou des systèmes de suspension qui font que les véhicules étrangers sont trop bas, donc inadaptés aux routes algériennes».

Les bonnes occasions : Il y a des occasions à ne pas rater
«La bonne étoile peut vous faire tomber sur une bonne occasion», dit Lotfi, 29 ans, de Bordj El Kiffan, Alger, habitué aux échanges de voitures. «Je suis un petit revendeur, je fais ça quand je tombe sur une voiture en bon état à un prix abordable.» Selon ce jeune commerçant, cette pratique lui permet d'essayer différentes marques. Ce que les concessionnaires ne lui auront pas permis avec les systèmes d'achat très rigoureux. D'autres, aussi passionnés par le monde de l'automobile, affirment que parfois, «il y a des occasions à ne pas rater». Il leur arrive de rencontrer des gens pressés de vendre leur voiture, qui soldent leur bien à un prix alléchant.
«Dans ce cas, on ne peut rater cette aubaine lorsqu'on a de quoi la payer», explique Youcef, 25 ans, étudiant, aussi commerçant à son compte. «Et puis, entre potes, on guette souvent les voitures étrangères, elles sont plus confortables que celles destinées au marché algérien.»
Faire du business : Des revendeurs se font un argent fou !
Vendre son ancienne voiture pour en acheter une neuve est devenu l'objet d'un business très juteux. Des réseaux de revendeurs se sont créés dans tout le pays, faisant de la vente de voitures d'occasion un métier obéissant à «des secrets et des normes», selon Aziz 35 ans. «Au marché des voitures d'occasion, des revendeurs se font un argent fou», ajoute-t-il. «Ce sont des experts !» Des témoins rapportent que certains revendeurs viennent les poches vides. Ils achètent chez un vendeur lambda, puis revendent à des prix plus élevés, selon les critères de la voiture et les enjeux de la négociation avec un autre acheteur.

La disponibilité : Avec 300 000 DA de plus, je l'ai eu dans la semaine même !
A défaut de disponibilité des véhicules neufs chez les concessionnaires, le client pressé de recevoir sa commande peut se tourner vers les marchés parallèles. Selon Hamid Abbassen, le rédacteur en chef du site Auto utilitaire, «il y a des périodes où les concessionnaires sont surbookés et ne peuvent plus assurer les commandes, les clients utilisent donc la carte des revendeurs». Pour obtenir leur voiture dans les plus brefs délais, des acheteurs sont prêts à payer plus cher. Un réseau de revendeurs s'est même épanoui sur le marché parallèle, où des commerçants achètent des voitures neuves, puis les revendent à un prix plus élevé. Sofiane, commerçant de Dar El Beïda (Alger), affirme avoir acheté sa voiture neuve chez un revendeur : «Je ne pouvais pas attendre 6 mois pour avoir ma voiture chez un concessionnaire, je suis allé voir un revendeur. Avec 300 000 DA de plus, je l'ai eue dans la semaine même.»

La taxe : L'Etat impose une taxe lors de l'achat d'une voiture neuve.
Selon Hamid Abbassen, rédacteur en chef du site Auto utilitaire, la taxe que l'Etat impose lors de l'achat d'une voiture neuve, varie en fonction de la cylindrée et du type de véhicule «de 70 000 jusqu'à 300 000 DA». Ce qui peut encourager le client à acheter d'anciennes voitures, selon notre interlocuteur, puisque le marché de l'automobile réagit vite aux décisions de l'Etat. Toutefois, dans le cadre de la régularisation de l'activité au niveau du marché noir, les autorités pensent à taxer toutes les tractations qui se font à partir de ce souk. «La loi prévue pour le début de cette année connaît un retard dans l'exécution, mais elle finira par être formalisée», selon M. Abbassen.

Le prix : Chacun achète selon ses moyens !
«Si j'avais plus d'argent, j'aurais acheté du neuf», reconnaît Noureddine, doctorant en génie mécanique à l'université Constantine 1. D'après lui, c'est logique, «chacun, achète selon ses moyens». En achetant la voiture de son voisin, il a obtenu «une bonne marque au prix d'une neuve bas de gamme. L'essentiel, c'est d'avoir une voiture qui tient le coup», ajoute Noureddine.


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