Le manque d'aires de stationnement fait jaser les transporteurs de marchandises, notamment ceux ayant contracté des crédits dans le cadre du dispositif de soutien à l'emploi de jeunes (ANSEJ). Ces derniers ne peuvent plus stationner à hauteur de la station de Petit Lac. «Leurs papiers ont été confisqués par les services de la police et le collectif est en chômage depuis une vingtaine de jours», a indiqué, hier, le représentant de l'union nationale des transporteurs algériens (UNAT) de la wilaya d'Oran. Cette mesure d'interdiction de stationnement pèse désormais lourd sur un collectif qui doit rembourser son crédit bancaire. Les différentes démarches entreprises depuis plusieurs jours par le syndicat UNAT à la suite de la plainte déposée par ces transporteurs au nombre de 12 n'ont rien donné, selon le responsable. Des promesses pour la délivrance d'autorisations de stationnement ont été faites par le responsable du secteur urbain de Petit Lac mais en vain. Depuis et en l'absence d'une solution aux problèmes posés, ces transporteurs sont livrés à eux-mêmes. Une séance de travail a été déjà tenue avec les responsables locaux et les difficultés rencontrées ont été soulevées mais aucune disposition n'a été prise pour venir en aide à ces jeunes dont le seul souhait est de travailler et faire vivre leurs familles, a ajouté notre interlocuteur. Face à cette situation alarmante, un membre du collectif a menacé de s'immoler si aucune réponse concrète n'est apportée pour leur permettre de garer leurs fourgons et de travailler, apprend-on. Hier, les transporteurs se sont réunis au siège du syndicat pour décider des mesures à prendre. Un appel a été lancé aux autorités locales pour leur délivrer des autorisations de stationnement ou dégager un site approprié destiné à ces transporteurs.