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Actualité : les autres articles
Publié dans El Watan le 05 - 06 - 2015

- Constantine 60% de la ZI Le Palma !
A Constantine, la majeure partie des fêtes de mariage, circoncision, réussite aux examens est célébrée dans la zone industrielle Le Palma. Cette ZI est devenue, en l'espace de quelques années, l'eldorado des salles des fêtes réservées plusieurs mois à l'avance. Ces salles, très recherchées pour leur superficie, mais aussi pour leur proximité avec la ville, représentent 60% d'activités de services que compte la ZI Le Palma, alors qu'elles ne devraient pas, conformément à la loi, excéder 15%.
Selon la wilaya, il n'existe aucune statistique sur les salles des fêtes. Pourtant, ce sont les services de la direction de la réglementation et des affaires générales qui délivrent les autorisations aux propriétaires de salles, une fois l'enquête de commodo et incommodo (approbation du voisinage) effectuée, suivie par celles de la police et de la Protection civile. D'autres sources nous ont également fait part de l'existence de salles édifiées de manière illégale, sans permis de construire, notamment du côté du lotissement Lejdour, en plein essor actuellement. La loi de l'offre et de la demande fait osciller les prix entre 50 000 et 200 000 DA.
- ORAN Plus de place avant décembre
A Oran, «les réservations se font 6 à 7 mois avant la date de la fête», explique M. Mouad, coordinateur de wilaya d'Oran de l'Union générale des commerçant et artisans algériens (UGCAA). Certaines salles affichent même complet jusqu'en décembre. Cette pénurie de l'offre a entraîné un boom des locations informelles. «Il existe des salles qui activent sans autorisation. Il existe aussi des villas construites et louées pour ce genre de célébration», ajoute-t-il. Les prix de location ont connu une hausse. Ils varient selon les commodités et les prestations. «Vous n'en trouverez pas à moins de 100 000 DA. Le prix de location d'une salle peut facilement atteindre les 300 000 DA. Il y a même des salles à 700 000 DA», précise M. Mouad. Le décret exécutif 207-05 du 4 juin 2006 qui exige certaines conditions pour l'exploitation des salles des fêtes, comme la présence d'un parking et le respect d'une certaine distance entre la salle des fêtes et la mosquée, n'est en pratique pas respecté.
- Annaba Cet été, il reste des 100 m2 sans climatisation
Le carnet de commandes des salles des fêtes dans la wilaya de Annaba est toujours complet. Fixés de 40 000 à 200 000 DA la soirée, les prix varient selon les saisons et la qualité, mais il est impossible de les négocier même si la prestation de services n'est pas toujours au rendez-vous.
Quant à ceux qui n'ont pas pris leurs dispositions pour une réservation bien avant la période estivale, ils seront contraints de puiser dans leurs économies pour payer 100 m² de surface à toiture métallique, sans climatiseur dans un coin reculé du chef-lieu. Deux imprimés définissant le règlement intérieur établi par le propriétaire de la salle et sur lequel les obligations à destination de l'utilisateur sont plus nombreuses que les droits, font office de transaction.
L'agrément pour l'exploitation des salles des fêtes est accordé selon la tête du demandeur. Les dispositions régissant les salles des fêtes tel que mentionné dans la circulaire du ministère de l'Intérieur ne sont pas forcément respectées. La sécurité des convives, quant à elle, est souvent exposée, en cas d'incident, faute d'issues de secours et d'extincteurs dont la date de péremption est parfois dépassée. La distance nécessaire entre la salle des fêtes et une mosquée, un cimetière, un hôpital ou encore une école n'est, elle non plus, pas respectée.
- Sétif Des prix à la tête du client
Du côté de la capitale des Hauts-Plateaux, chaque jour voit sortir de terre de nouvelles salles des fêtes conformes (ou pas) aux normes. Gage de gains importants sans traçabilité, l'activité est en pleine expansion à Sétif où les tarifs sont appliqués à la tête du client. Le client, fixé sur une date, doit s'y prendre des mois à l'avance. Même les salles les moins cotées sont très sollicitées. La forte demande fait bien sûr monter les prix : il faut en moyenne débourser entre 150 000 et 200 000 DA. Une simple location de quelques heures dépasse 300 000 DA. Avec le traiteur et les frais annexes, la facture dépasse facilement les 2 millions de dinars.


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