Autre préoccupation de la «gouvernance Mohamed Aïssa» : la reprise en main de la totalité des 17 000 mosquées que compte notre pays, avec, à la clé, un encadrement de qualité assuré par des imams triés sur le volet. Mais c'est loin d'être gagné. Selon le ministre des Affaires religieuses, 55 mosquées à Alger sont gérées par des imams salafistes. «Ce sont des imams bénévoles d'obédience salafiste. Ils n'adhèrent pas à notre référent religieux national, mais ce ne sont pas des radicaux», a tenu à préciser le ministre. «Ils ont bénéficié d'une autorisation provisoire de la part du Conseil scientifique (du ministère des Affaires religieuses) avant mon arrivée» a-t-il ajouté. Mohamed Aïssa a indiqué que leurs autorisations sont sur le point d'expirer, et que sitôt ces lieux de culte récupérés, ils seront confiés à des imams habilités. En attendant, le ministre rassure: «Ces mosquées sont les mieux contrôlées de la capitale. Elles sont surveillées à la fois par les inspecteurs du ministère des Affaires religieuses et par les services de sécurité.»