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Quand la fresque artistique sacrifie à la vérité historique
Constantine capitale de la culture arabe
Publié dans El Watan le 25 - 07 - 2015

A l'annonce de Constantine capitale de la culture arabe 2015, nombreux sont les citoyens qui n'ont manifesté aucun enthousiasme. Ils n'en percevaient aucun impact positif sur leur quotidien.
Par contre, d'autres, plus avertis, ont compris que cet événement va permettre au vieux rocher de bénéficier d'équipements divers, dont il a cruellement manqué par le passé, qu'ils soient réalisés dans les délais ou un peu plus tard. L'essentiel, à terme, ces équipements deviendront définitivement des acquis pour la ville, qui pourra alors s'épanouir grâce à son patrimoine culturel riche et varié.
Mais, ce qui tient le plus à cœur à cette catégorie de Constantinois, c'est de réhabiliter l'histoire de la Cité, largement méconnue, et la mettre à la portée de tous. En effet, ils sont très rares parmi les Algériens, et notamment les habitants de Constantine, qui savent que pendant le siège de la ville, le 12 octobre 1837, le gouverneur général Damrémont, général chef des Armées d'Afrique, a été tué d'un boulet de canon tiré par les assiégés, au niveau de l'actuelle place Amirouche (ex-Pyramide) ; qui, parmi eux aussi, peut dire que la plus grande défaite subie par les Français lors de la conquête l'a été au cours de la première expédition contre Constantine sous le commandement du gouverneur général, le maréchal Clauzel : entre 1000 et 2000 morts, selon les différentes sources…
Lorsque nous avons appris que c'est une «malhama» axée sur l'histoire de Cirta-Constantine qui inaugurera l'événement le 16 avril, nous nous sommes réjouis, car l'épopée de notre ville ne peut être narrée et mise en scène sans évoquer les moments forts vécus, à travers les âges, par cette citadelle millénaire ; en restant, toutefois, fidèles à la vérité historique qui sera, dans le contexte d'une «malhama», restituée artistiquement.
Elle permettra surtout de pallier les grandes lacunes constatées chez nos concitoyens concernant leur propre histoire. La soirée du 16 avril a été grandiose. La nouvelle salle «Hadj Ahmed Bey» qui peut rivaliser avec les meilleures salles d'Europe était archi-comble. Les scènes se succédaient, féeriques, rendues plus vivantes par un extraordinaire jeu de son et lumière. Les nombreux applaudissements exprimaient la grande communion du public avec les artistes.
Cependant, ceux qui étaient au fait de l'histoire de la ville, s'ils montraient un air dubitatif au début quant à la crédibilité des faits qui sont déroulés au fil des siècles dans la représentation, ils étaient, par contre, au tomber du rideau, franchement consternés ! On peut concevoir qu'une œuvre artistique puisse librement romancer un événement historique, à condition de ne pas le dénaturer, et encore moins le… falsifier ! Des éloges pourraient même être imaginés, souvent avec emphase pour glorifier une période de l'histoire, mais ne jamais l'altérer.
Ecrire l'Histoire est une chose trop sérieuse pour en confier la production à des personnes peu motivées et dont la compétence est discutable ; constituant la mémoire collective d'un peuple, l'histoire ne doit pas être galvaudée ou manipulée selon l'humeur du moment.
Loin de m'étaler sur de nombreuses défaillances, je me suis limité aux remarques suivantes :
• «Sarim Batim» n'est pas le nom punique de Cirta. Selon Abdelkrim Badjadja(2) «le nom de ‘‘Sarim Batim'' avait été évoqué comme hypothèse de premier nom de Cirta-Constantine, hypothèse abandonnée par ceux-là mêmes qui l'avaient formulée et défendue…».

• Quant au nom de «Kassr Taina» évoqué dans la «malhama», il ne repose sur aucun fondement, si ce n'est une tentative maladroite d'arabiser le nom de «Constantine».
• Je ne soulèverai pas les nombreux anachronismes dans les affrontements entre Syphax et Massinissa.
Dans la «malhama», Sophonisbe, par une longue diatribe, invita Massinissa à garder ses distances, en jurant fidélité à son mari Syphax, captif des Romains ; et, joignant le geste à la parole, elle se suicida en se poignardant. La vérité historique est fondamentalement différente : Sophonisbe accueillit Massinissa en vainqueur, sous le vestibule du palais, et en se prosternant elle fit son éloge et tint un discours d'allégeance, lui demandant surtout de ne pas la livrer aux Romains.
Cependant, ceux-ci la réclamaient comme captive contre l'avis de Massinissa. C'est alors que ce dernier la vit en secret et lui donna du poison. Consentante, elle avala le breuvage mortel pour échapper à la vindicte de ses ennemis.(3) Les trois clarifications ci-dessus ont été faites dans le seul souci de rétablir la vérité historique. Elles n'ont aucun effet sur l'imaginaire mémoriel, vu l'importance relative des faits et leur éloignement dans le temps.
Par contre, les problèmes qui vont être soulevés dans ce qui va suivre, s'ils ne sont pas corrigés par les parties concernées, ils auront sûrement des conséquences néfastes sur la mémoire collective des Algériens à cause des fausses informations véhiculées par la «malhama». En me permettant une entorse sur la chronologie des faits, je vais aborder en premier le cas de Mériem Bouattoura tombée au champ d'honneur en juin 1960, et laisser pour la fin ce qui est encore plus grave, le détournement inadmissible du cours des deux batailles de Constantine, en 1836 et 1837.
• Les circonstances de la mort de Mériem Bouattoura, telles que présentées par la «malhama», sont absolument fausses ! Dans l'Armée de Libération Nationale, abandonner son arme et aller courir vers l'ennemi, même avec un drapeau à la main, est considéré comme une reddition, passible de la peine de mort. Ainsi, par la version plus que fantaisiste donnée par nos pseudo-historiens, il est fait injure à la mémoire de la chahida, que j'avais connue personnellement et dont j'atteste de la bravoure.
En vérité, notre héroïne et ses compagnons ont combattu vaillamment, les armes à la main, causant des morts dans les rangs de l'ennemi, jusqu'à ce qu'ils tombent victimes de coups de canon tirés par des chars qui encerclaient l'endroit, situé en plein centre-ville.
• Le summum de la bêtise et de l'inconscience a été atteint dans la narration de la 
prise de Constantine : 
— Selon la «malhama», le «général» Clauzel (qui est en réalité Gouverneur général, maréchal de France) arriva à proximité de Constantine et adressa aussitôt une lettre à Ahmed Bey le sommant de se soumettre. Celui-ci rejeta cet ultimatum et attaqua Clauzel qui fut contraint de se replier. Sept jours plus tard, c'est Damrémont qui fit son apparition et arriva à obtenir la soumission des habitants de la ville tout simplement «par la terreur et par la persuasion», c'est-à-dire sans combat…(5)
 
 Les remarques concernant la première expédition de Constantine sont les suivantes :
• Aucune date n'est précisée. On devine que c'est à l'époque d'Ahmed Bey.
• Clauzel n'a écrit aucune lettre à Ahmed Bey à son arrivée aux environs de la ville.
• L'armée française composée de 8800 hommes et 14 pièces de campagne (comme
signalé dans la «malhama»), et dirigée par le maréchal Clauzel, secondé par le Duc de Nemours, fils du roi de France, ainsi que par les généraux Trézel et Derigny, quitta Bône en direction de Constantine le 8 novembre 1836.
Arrivé au plateau du Mansoura dans l'après-midi du 21, sous une tempête de neige, Clauzel avait déjà perdu beaucoup de soldats et d'équipements à cause des nombreux raids meurtriers effectués par les troupes d'Ahmed Bey, mais aussi à cause d'un froid glacial.
Ces deux facteurs conjugués firent beaucoup de victimes dans les rangs ennemis dont certains moururent de froid et d'autres se suicidèrent.
Malgré tout, Clauzel tentera plusieurs attaques à partir de Coudiat Aty et aussi face au pont d'El Kantara, en vain. Il se heurta chaque fois à la résistance cordonnée des assiégés qui infligèrent à ses troupes des pertes considérables. Son adjoint, le général Trézel, fut gravement blessé au cou.
Devant l'inanité de ces nombreux assauts, il ordonna la retraite le 24 novembre 1836. «Un vent de panique se met à souffler dans les rangs de l'armée française… chaque soldat, chaque officier, ne pense plus qu'à une seule chose, rejoindre Bône le plus vite possible, pour échapper à l'anéantissement total. Les blessés et les malades sont abandonnés sur place, sans scrupule… aussi une grande partie du matériel et des provisions qui lui restaient après l'anéantissement du convoi…».
Le deuxième adjoint du maréchal, le général Derigny fut envahi par une peur-panique frisant la folie : il prit des buissons d'artichauts sauvages, secoués par le vent, pour des éclaireurs d'Ahmed Bey. En ordonnant à ses soldats de tirer, «ils se sont entretués !»(7)
La première expédition de Constantine en novembre 1836 s'est soldée par une déroute totale des armées ennemies.
Avec ses mille morts et ses innombrables blessés, elle fut la défaite la plus cuisante de la conquête(8) (et même après) ; comparée à la retraite de Russie, cette débâcle annonça la fin brutale de la carrière du maréchal Clauzel, qui est remplacé par le général Damrémont en qualité aussi de gouverneur général et de commandant en chef des forces françaises en Algérie.
 Cette victoire éclatante des combattants constantinois et la retraite vécue par les Français comme une honte n'ont eu droit dans la «malhama» qu'à une simple phrase laconique : «Clauzel a été contraint de se replier par les attaques d'Ahmed
Bey !» — Que dit la «malhama» concernant la deuxième expédition ? C'est la confusion la plus totale.

• Damrémont (dont il n'a été indiqué ni la qualité, ni le grade) arriva sept (7) jours seulement après la retraite du maréchal Clauzel ! Et grâce à sa politique «de terreur et de persuasion», les habitants de Constantine, résignés, livrèrent leur ville à ce général !
Lorsqu'on sait qu'il est établi que le général Damrémont a été tué le jeudi 12 octobre 1837 et que Constantine a été prise le vendredi 13 octobre, et à croire les divagations de ces «historiens», on serait tenté, si ce n'est le tragique de l'événement, de faire de l'humour noir : «Le fantôme d'un général français réussit à conquérir Constantine un vendredi 13… ».
Mais trêve de digressions.
Voici ce qu'en dit l'histoire :
la région Ouest du pays n'étant plus exposée aux attaques de l'Emir Abdelkader, conséquence normale du Traité de la Tafna signé le 30 mai 1837, des renforts de soldats français peuvent être acheminés vers Bône en vue d'engager une deuxième expédition contre Constantine.
Le 6 octobre 1837, les Français, dirigés par le Gouverneur Général Damrémont, arrivèrent de nouveau devant Constantine, 11 mois après la première expédition de Clauzel, et non sept jours après, comme souligné à tort dans la «malhama».
 Une bataille acharnée s'engagea des deux côtés, à coups de canon ponctués par des raids éclairs effectués tant par Benaïssa à partir de l'intérieur de la ville, que par Ahmed Bey qui s'est positionné à l'extérieur de la Cité.
Le soir du mercredi 11 octobre 1837, les Français décidèrent d'envoyer un messager en ville pour proposer la reddition de ses habitants.
Le jeudi 12 octobre au matin, la réponse des Constantinois est la suivante : «Si les chrétiens manquent de poudre, nous leur en enverrons, s'ils n'ont plus de pain, nous partagerons le nôtre avec eux ; mais tant que l'un de nous sera vivant, ils n'entreront pas dans Constantine». A la lecture de cette lettre, le général s'écria : «Ce sont des gens de cœur, eh bien ! L'affaire n'en sera que plus glorieuse pour nous» Plus tard, ce même jeudi 12 octobre, le général Damrémont fut tué sur le coup d'un boulet de canon, au niveau de l'emplacement de l'actuelle place Amirouche (ex-pyramide). Son chef d'état-major, le général Perrégaux, fut mortellement blessé au même moment d'une balle en plein visage.
Quant au général Rhulière, il écopa d'une blessure à la joue. Même le prince de Nemours échappa de peu à la mort, sa cape fut toute trouée par les balles…(11)
Malheureusement, le vendredi 13 octobre 1837, les Français réussirent à pratiquer une brèche dans les remparts (d'où le nom actuel de place de «la Brèche» ; la «malhama» n'y a même pas fait allusion), et s'engouffrèrent à l'intérieur de la ville… Il s'ensuivit une mêlée terrible, où yatagans et sabres s'entrechoquèrent, coups de fusil, corps à corps ; les assiégés dont l'héroïsme est reconnu par l'ennemi lui-même firent preuve d'une «résistance admirable». En voici quelques témoignages : «La résistance acharnée de Constantine fut aussi glorieuse que l'attaque.
Les canonniers… furent tués sur leurs pièces après s'être défendus avec fureur ; les casemates étaient remplies de corps mutilés que nos boulets y avaient amoncelés depuis cinq jours. Chaque habitant concourait à la défense des remparts : des femmes furent tuées les armes à la main…»(13) «… le combat devient plus acharné. On enlève, une à une, les maisons d'où partent des feux meurtriers… Nombre de gens, de femmes surtout, essayèrent de se sauver par les ravins du Rummel et se tuèrent en tombant dans le précipice.»

«… 53 officiers et 600 hommes ont péri tant sur la brèche que pendant le siège… le pillage dura 36 heures, l'infanterie est gorgée de butin…»(15) «Je ne m'appesantirai pas davantage sur ces scènes de pillage et de désordre ; elles ont duré trois jours. Jetons un voile épais et ne ternissons pas notre gloire et nos souvenirs». «L'enterrement des morts dure deux jours, car on en trouve sans cesse de nouveaux. Ils sont entassés en dehors de Bab El Oued, Français d'un côté, indigènes de l'autre, puis enterrés dans deux grandes fosses creusées sur l'esplanade, entre le Coudiat et la brèche, et recouverts d'une mince couche de terre, car ils sont trop nombreux.» «Le nombre de martyrs tombés lors de la bataille de Constantine se chiffre par milliers».
Quant aux officiers français tués, les autorités de l'époque ont tenu à perpétuer leur souvenir en baptisant de nombreuses rues en leur nom : Damrémont ; Perrégaux ; Combes ; Vieux ; Serigny ; Morland ; Cohoreau ; Rouaud ; Madier, etc.
 Le lecteur pourrait se poser la question de savoir pourquoi ces remarques et observations sur la «malhama» sont soulevés maintenant, alors que la représentation et sa diffusion à la télévision ont eu lieu la soirée du 16 avril ?
En effet, j'ai noté le jour-même les altérations graves apportées à l'histoire de Constantine.
Mais, bien que choqué, je me suis dit qu'il appartient aux historiens, et autres hommes de culture, ou bien même aux responsables du secteur de la Culture de réagir es-qualité pour rétablir la vérité historique.
Devant le silence des uns et des autres, j'ai commencé à alerter autour de moi, qui par fax, qui par mails, ou bien par des discussions directes. A ma grande surprise, je me suis heurté à des condamnations de principe sans plus, parfois à de l'indifférence, ou tout simplement à un silence incompréhensible…
Pourtant, le ou les auteurs de la partie historique de cette œuvre artistique se sont rendu coupables de désinformation, pire, de falsification et d'agression contre notre mémoire collective.
Cette propension à l'automutilation intellectuelle de la part de certains «lettrés» est criminelle.
Nous sommes tous redevables du sacrifice de ces milliers de martyrs qui ont résisté vaillamment à l'envahisseur français, et novembre 1954 n'est que le prolongement de cette résistance. Nous les évoquons peu ou pas du tout. C'est face à eux que l'ennemi a enregistré les plus graves échecs (1836), et les plus grandes pertes (1836-1837), sur notre sol, pendant la conquête ou même après.
Ce sont eux qui avaient vécu et écrit avec leur sang la véritable épopée.
Or, dans la pseudo «malhama» qui a duré presque trois heures, ils n'ont eu droit qu'à… deux (2) minutes et quelques secondes (si on exclut les simagrées du félon Youssef, 1mn30, et le chant, 1mn30), et plus grave, en leur prêtant le rôle peu flatteur d'un peuple qui accepte la soumission sans livrer bataille !
Cette célébration de «Constantine, capitale de la culture arabe» aurait été la meilleure occasion de rendre justice à ces chouhada anonymes, parmi nos ancêtres, dont nous foulons chaque jour le sol qui recouvre leurs restes (entre «El Khalifa et la grande Poste»), mais, malheureusement, c'est le contraire qui a été fait, et leur mémoire a été trahie.
Faut-il se résigner et se dire que le mal est fait et c'est trop tard.
Accepter que les algériens, particulièrement les constantinois, restent sur cette impression humiliante que leur ville, réputée inexpugnable, avait été conquise par un simple, c'est-à-dire en faisant uniquement jouer, tour à tour, menaces et flatteries à ses habitants pour qu'ils finissent par se rendre sans combattre. Pour tout ce qui précède, il est lancé un appel au ministère de la Culture, affirmant qu'il est possible de remédier à ce déni de l'histoire et réhabiliter les Constantinois de l'époque dans leur fierté de farouches et courageux résistants ; leur bravoure a été reconnue et louée par leur propre adversaire :

• Il reste un peu plus de huit mois avant la fin de l'année consacrée à Constantine, capitale de la culture. C'est largement suffisant pour revoir «sa copie» et supprimer les scènes en cause, qui seront remplacées par de nouvelles qui véhiculeront un récit, même embelli mais fondamentalement conforme à la réalité historique.
La «malhama» ainsi revue et corrigée sera représentée le 16 avril 2016 à la clôture de l'année culturelle.
Ce 5 juillet 2015, au cours des informations de 13h de la chaîne I de notre radio, un éminent historien a soutenu que les «malhamate» sont le moyen le plus sûr pour faire connaître l'histoire au niveau du commun des citoyens, à condition que les faits évoqués soient absolument fidèles à la réalité historique.
Et la speakerine de confirmer en donnant comme exemple (modèle) la «Malhama» de Constantine ! Donc, le danger est bien là, et cela confirme toutes nos appréhensions concernant cette «malhama» très controversée. Durant la colonisation, les Français ont rendu hommage au général Damrémont en lui dédiant deux plaques murales, une portant une inscription en langue arabe, l'autre en langue française, au niveau du second palier des escaliers menant de la place Amirouche vers l'avenue Aouati Mostefa.
Ne serait-il pas, pour nous, plus indiqué et plus qu'un devoir d'ériger une stèle sur les lieux-mêmes où a été tué ce gouverneur et chef des armées françaises, mais une stèle à la gloire des résistants constantinois de 1836-1837, avec mention, relatés brièvement, de leurs faits d'armes, de leurs sacrifices, et indication des pertes subies des deux côtés. Si cet appel sera entendu et suivi d'effet, les martyrs, défenseurs de la ville de Constantine durant la conquête, pourraient, enfin, dormir en paix.


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