Le nul concédé face à la formation soudanaise a ébranlé le onze ententiste qui broie du noir. Les nouveaux points perdus risquent de faire mal au coach qui est plus que jamais sur la sellette. D'autant plus que sa relation avec le président du club n'est plus au beau fixe. Un autre faux pas va sans doute précipiter le départ de Madoui dont les choix et la gestion du groupe sont plus que jamais contestés. Selon des proches du club, on parle déjà de contacts engagés avec un entraîneur étranger. Pour connaître les raisons de cette déconvenue, Hamar s'est réuni dimanche avec le staff technique. Il avait, nous dit-on, lancé un ultimatum à son entraîneur prié non seulement d'expliquer ses choix, mais aussi justifier la mise à l'écart de certains joueurs en mesure d'apporter un plus à une équipe à la recherche d'un style, d'un fond de jeu, d'un caractère, d'une cohésion et d'automatismes lui faisant défaut depuis belle lurette. La libération de Demmou, Mellouli, Lagraa, Gasmi et Djahnit refait surface à l'Entente où des voix désignent le premier responsable à la barre technique. Celui-ci n'avait pas, nous dit-on, mesuré la portée et les conséquences d'une telle décision, prise à la légère. Par ailleurs, l'effectif devant prendre part au match d'Omdurman sera, nous dit-on, chamboulé. Aucun compartiment ne sera épargné. Ayant purgé son match automatique, Khedairia retrouvera ses bois. L'ex-Harrachi Khenniche prendra place au niveau de l'axe qui sera remodelé. Le retour de Zerara et Daghoulou, la titularisation probable de Baouaz feront des «victimes». Comme un malheur n'arrive jamais seul, la libération de Younes et Rait «priés» à la dernière minute d'aller monnayer leurs talents ailleurs n'arrange pas les affaires de l'Aigle noir, pas du tout certain de s'attacher les services de Djabou qui aurait décidé de rempiler au Club Africain. Le Franco-Algérien Hamdi ne sera pas non plus ententiste car il vient de décliner l'offre du club qui perd non seulement le nord, mais s'emmêle les pinceaux.