Encadrée par des spécialistes et des cadres centraux, la formation entre dans le cadre de la stratégie de réforme des collectivités locales Le centre de formation et de perfectionnement des collectivités locales d'Oran, abrite, depuis hier, un cycle de formation au profit de 180 agents de l'administration territoriale de 5 wilayas de l'Ouest (Mascara, Sidi Bel Abbès et Mostaganem, Saïda et Oran). Initiée par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, cette session de formation va durer cinq jours et concerne les agents principaux de l'administration, les auxiliaires administratifs et les agents des services de comptabilité. Les thèmes sont globalement d'ordre technique et concernent la gestion des collectivités locales. Encadrée par des spécialistes et des cadres centraux, la formation entre dans le cadre de la stratégie de réforme des collectivités locales qui vise essentiellement à placer l'élément humain au cœur de l'action de modernisation de l'administration et de l'amélioration du service public et d'introduire la démarche de la gestion par la compétence dans le fonctionnement de l'administration locale. L'objectif est également celui d'initier une évolution vers une gestion qualitative et performante de l'administration locale, de s'inscrire dans une vision globale où tous les acteurs de la vie locale auront à acquérir des compétences et améliorer leur capacité de gestion et d'action. Pour rappel, l'administrateur territorial est un fonctionnaire de la fonction publique territoriale placé dans les mairies et dont la mission est la préparation et la mise en œuvre des décisions politiques des autorités territoriales. Dans le même sillage, à Saïda, la salle de conférences de la wilaya abrite, du 3 au 6 du mois courant, une session de formation lancée par le PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) au profit des 33 femmes élues de l'APW et de 16 de l'APC que compte la wilaya. Une représentante du ministère de l'Intérieur, cinq expertes étrangères, entre autres Anna Santos, professeur universitaire en Espagne, Isabelle Durand, ex- ministre belge des Transports et Christina Amaral, vont s'évertuer à travers les ateliers programmés à assurer cette formation rendue possible grâce «au financement du royaume de Norvège», selon une experte. Approchée, Christina Amaral, coordinatrice des Nations Unies en Algérie, dira : «L'Algérie possède 32% de femmes à l'APN, elle est classée 26ème au niveau mondial alors que la moyenne à travers le monde est de 23%». Les différents ateliers prévus ont trait à la démocratie participative, la gouvernance locale, la communication et les échanges des expériences internationales. Les initiateurs de cette opération tablent sur des formations qui vont s'étaler de 2016 à 2020 et dont l'objectif visé est celui d'aboutir à une plus grande représentation politique de la femme, plus effective et plus durable avec une égalité entre l'homme et la femme.