Paris abritera, aujourd'hui et demain, les journées de coopération franco-algérienne pour le développement local, organisées par Cités Unies France (CUF), une association regroupant des collectivités territoriales engagées dans la coopération avec d'autres pays. Si Georges Morin, organisateur de la rencontre et président du groupe-pays Algérie au sein de CUF, déplore «la lenteur de la coopération malgré la volonté politique», ces trois dernières années, il estime que cela a poussé les deux parties à repenser leurs stratégies et trouver une voie progressive et réaliste permettant de relancer la coopération. Pour cela, Algériens et Français ont décidé de mettre l'accent sur le secteur de la jeunesse et de la coopération économique. «L'outil principal a été le programme Joussour (passerelles, ndlr), qui a démarré en 2007 à titre expérimental entre Constantine et Grenoble», détaille Georges Morin. «Aujourd'hui, ce sont 15 collectivités et une soixantaine d'associations qui participent au programme», affirme le président du groupe Algérie au sein de CUF. Le deuxième pilier de la coopération a pour axe le développement local. Au menu de ces deux jours de discussions, cinq tables rondes dirigées par 25 animateurs et intervenants, en présence de deux ministres : Marylyn Lebranchu, ministre française de la Décentralisation, et Abdessalem Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines.