L'attribution de lots de terrain dans une zone d'activité et de dépôt (ZAD) n'est pas synonyme d'investissement dans certaines communes de la wilaya de Boumerdès. A Si Mustapha, deux grandes parcelles de terrain restent à ce jour inoccupées au niveau de la ZAD, et ce, malgré leur affectation depuis plusieurs années pour les porteurs de projets. Cependant, ces derniers n'ont rien entrepris pour y implanter des unités industrielles et tenir les engagements vis-à-vis de l'agence foncière. «Ces terrains ont été octroyés en 2006. Il y a deux ans, on nous a dit que leurs bénéficiaires sont en litige avec l'administration de wilaya. Le problème a été exposé même au wali, mais rien n'a été fait pour récupérer le terrain ou réaliser les investissements prévus sur place», précise le P/APC, M. Bouaziz. Selon lui, la ZAD abrite pour le moment 7 unités industrielles. Certaines, à l'instar de Soficlef et Sonic, payent leurs impôts à Alger où se trouvent leurs sièges sociaux. Outre ce problème, le maire affirme qu'aucune de ces entreprises ne s'acquitte de la taxe d'assainissement. «Elles doivent entre 500 et 100 000 DA à l'APC. Il est vrai, qu'auparavant, on a laissé faire, mais maintenant on est obligés de sévir pour augmenter les revenus de la commune», précise-t-il.