Un programme de création d'une dizaine de laboratoires est en cours à l'université Mohammed-Seddik Benyahia de Jijel, selon un rapport du conseil d'administration de cet établissement. Ces apports infrastructurels viendront s'ajouter à 24 autres laboratoires existant qui activent dans plusieurs domaines de la recherche. Outre ces projets intégrés dans l'objectif de lancer des programmes de recherche scientifique et de développement technologique, il est prévu la mise en place d'un centre international de recherche en physique théorique et une base technique d'analyse physicochimique. Passée d'une simple annexe universitaire en 1986 en école normale supérieure (ENS) en 1988, pour ensuite prendre le statut de centre universitaire en 1998, avant d'être érigée en université à la faveur du décret présidentiel du 22 juillet 2003, l'université de Jijel est en phase d'augmenter ses capacités pédagogiques. Le troisième pôle universitaire, en cours de réalisation à El Aouana, est prévu pour porter ces capacités à 30 000 places à sa réception. Prévoyant l'ouverture de trois instituts et une bibliothèque de 1000 places, ce pôle offrira 6000 places pédagogiques et 3000 lits pour la résidence universitaire. Le campus central de Jijel, qui englobe l'ensemble des domaines de formations relatives aux sciences technologique, sciences exactes et aux sciences de la nature et de la vie, offre actuellement 10000 places pédagogiques. Les étudiants des facultés de droit et des sciences politiques, économiques, commerciales et de gestion, en plus des lettres et langues et des sciences sociales sont inscrits au deuxième pôle de Tassoust, qui dispose de 14 000 places pédagogiques. Un millier de professeurs, dont des vacataires appelés pour combler le déficit en enseignants, assurent l'encadrement des quelques 24 000 étudiants recensés dans cette université.