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De la difficulté d'être mort
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Publié dans El Watan le 05 - 11 - 2015

Reprenons. Madani Mezrag menace le Président sur El Watan TV. Le Président ne dit rien, la chaîne est fermée et le dirigeant du FIS reste ouvert. Daho Ould Kablia attaque Abane Ramdane sur Chorouk.
Abane Ramdane ne dit rien, le journal reste ouvert et l'ex-ministre prouve qu'il est bien fermé, même si Hamid Grine n'intervient pas. Quelle est la différence entre ces deux attaques ? Avantage à Mezrag, il attaque les vivants, même si on peut raisonnablement douter de l'état de santé du Président, pendant que Ould Kablia s'en prend aux morts et assume, par ailleurs, le fait d'avoir assassiné un grand Monsieur.
Reprenons. Avec l'âge, on perd souvent la mémoire, ce qui peut arriver, même un 1er novembre. Mais quand on insiste, ce n'est plus une dégénérescence cellulaire, on parle alors de révisionnisme. De Ali Kafi, mort, à Daho Ould Kablia, toujours vivant, il s'est souvent agi de minimiser le travail de structuration de la Révolution entrepris par Abane Ramdane, de sous-estimer la portée du Congrès de la Soummam et, à l'inverse, de glorifier le rôle du MALG dans l'indépendance. Effectivement, vu du Maroc, on peut avoir un autre avis sur la Révolution, mais vu de l'intérieur, heureusement qu'il y avait des gens à l'intérieur pour se battre. Reprenons. Hamid Grine ferme une télévision et Daho Ould Kablia ouvre un débat sur les héros de la Révolution.
On pourrait tout aussi bien fermer Madani Mezrag et ouvrir une enquête sur la contribution de Hamid Grine à la démocratisation et sur celle de Daho Ould Kablia à la Révolution. Mais les vivants ont toujours raison, surtout ceux qui sont au pouvoir ; les morts ont toujours tort, surtout ceux qui ont été assassinés par ceux qui sont vivants au pouvoir. Reprenons. Peut-on imaginer la lutte pour l'indépendance sans Abane Ramdane ? Difficile. Peut-on imaginer un pays sans Madani Mezrag, Daho Ould Kablia et Hamid Grine ? Oui. Trop facile.


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