Seulement 12 cafétérias, parmi les 800 cafés et salons de thé que compte la wilaya d'Oran, se sont engagés pour participer au concours de la sélection des meilleurs cafétérias et salons de thé, en matière d'hygiène et de qualité, organisé par l'association de protection et de conseil du consommateur d'Oran (APCCO). Le coup d'envoi de ce concours a été lancé jeudi dernier au siège de la CCIO. Lors de cette rencontre, le président de l'association APCCO a dressé un bilan sur la situation regrettable dans laquelle se trouvent les cafétérias. Il a été constaté, selon les statistiques, qu'environ 60% des oranais (sexe masculin) préfèrent prendre leur petit déjeuner dans des cafétérias, mais beaucoup d'entres eux sont victimes d'intoxications alimentaires, suite au manque d'hygiène. Pour le président, ce concours a pour but d'encourager les cafés à améliorer leurs services, non seulement en matière d'hygiène et de qualité mais aussi pour développer le tourisme interne, en redonnant un nouveau look à Oran. Dans ce contexte, les organisateurs du concours ont présenté les grands axes de ce projet, dont une équipe composée d'experts et d'auditeurs, dans le domaine de l'hygiène et de la qualité, sont chargés de veiller sur l'opération .En s'adressant aux gérants des cafeterias et de salons de thé, les membres de l'APCCO ont insisté sur la méthode M5, une « formule » pour assurer l'hygiène, le bon accueil et la qualité du service. Le cahier des charges a été au centre du débat et à ce propos, les intervenants ont lancé un appel aux services concernés, en insistant sur l'importance du cahier des charges qui devrait être conclu entre la direction du commerce et le commerçant, avant toute autorisation d'ouverture, « toute en sachant que la majorité des cafés ne répond pas au critères exigés », car selon les spécialistes, en l'absence du cahier des charges et de guides concernant la gestion des cafés à Oran, cela se traduit par la mauvaise qualités de ces lieux publiques. A ce propos, le directeur du commerce nous a confirmé que « la direction délivre le registre de commerce sans aucun cahier des charges ».