A l'appel du comité de sauvegarde de la JSK, une marche populaire a eu lieu hier à Tizi Ouzou pour exiger le départ du président du club, Mohand Cherif Hannachi. La manifestation a drainé des centaines de personnes, parmi lesquelles d'anciens joueurs de l'historique Jumbo Jet, notamment Menad, Iboud, Sadmi, Amara, Meghrici, Abdeslam, Ayache, Termoul, ainsi que des représentants de partis politiques, du MAK et de la société civile. Sur des banderoles portées par les marcheurs étaient inscrits les mots d'ordre de la manifestation : «Hannachi dégage», «DJS complice», «La JSK a des hommes», «Hannachi saboteur», «Vive la JSK, à bas Hannachi», «JSK : Hannachi m'a tuée !» D'autres slogans hostiles au dirigeant actuel de la JSK et au pouvoir ont été également scandés. C'est la troisième action de rue des supporters qui réitèrent ainsi leur principale revendication : le départ de Hannachi. En mai 2015, celui-ci a déclaré avoir pris la décision de quitter son poste à la fin de l'exercice. Ce n'est pas la première fois qu'il annonce sa démission mais sans mettre sa décision à exécution. En poste depuis 1993, le chairman kabyle a «consommé» 49 entraîneurs sous son règne. Après avoir joué les premiers rôles en championnat, le club le plus titré d'Algérie est devenu méconnaissable, ces dernières années, au point de frôler la relégation. «Nous voulons le changement à la tête du club. La JSK veut retrouver son identité et ses enfants qui ont fait d'elle ce qu'elle était pendant des années», nous dira l'ancien gardien de but Mourad Amara.