Affiché par la direction du commerce au terme de la première décade du mois de Ramadhan, le rapport d'activité des brigades de répression des fraudes, avec des chiffres à l'appui, fait état du fonctionnement du dispositif spécial mis en place pour limiter, à défaut de le juguler complètement, le phénomène de la montée en puissance des infractions tous azimuts, dont certaines mettent malheureusement en péril la santé du citoyen. Dans cette traque menée contre les fraudeurs en tous genres, les deux services compétents de la direction du commerce ont inscrit globalement à leur actif 572 interventions, dressé 176 procès-verbaux d'infraction et formulé 21 propositions de fermeture au regard de la gravité des délits relevés. Les agents mandatés par le service des pratiques commerciales ont verbalisé pour leur seul compte 120 infractions à la réglementation en vigueur, dont 9 pour défaut de registre du commerce, 70 pour défaut d'affichage des prix et 41 pour défaut de facturation et autres. En outre, 12 propositions de fermeture administrative ont été signifiées, essentiellement pour reconversion illicite de commerce, une pratique banalisée en ce mois de jeûne. Pour leur part, les limiers du service de contrôle de la qualité ont épinglé à leur tableau de chasse 56 contrevenants, notifié autant de poursuites judiciaires et proposé 7 fermetures administratives. S'agissant de la nature des principales infractions réprimées, ces agents du service de contrôle de la qualité ont dressé pas moins de 18 procès-verbaux pour manque d'hygiène ou absence totale, et 9 PV pour vente de produits impropres à la consommation. Attention, nonobstant ces chiffres encourageants tout de même, mais qui restent comme autant la partie visible de l'iceberg, il est loisible à tout un chacun de remarquer de visu des infractions à tout moment de la journée, du pain qui se vend sur le trottoir, de la viande douteuse sur des étals de fortune...