- Des sinistrés de Sidi El Houari réclament des logements Les familles sinistrées recasées au lieu-dit «Forum Boudiaf» sur la route du port, à Sidi El Houari, réclament leur relogement. En évoquant les conditions déplorables dans lesquelles elles vivent, une dizaine de familles, recasées suite aux inondations de 2001, s'interrogent sur leur devenir. «Plusieurs opérations de relogement ont été effectuées depuis 2006, mais, à ce jour, notre cas n'a pas été pris en charge. Près de 15 ans se sont écoulés et cette situation provisoire dure toujours», soulignent les occupants de ce site. «La commission a visité cet endroit depuis près de trois mois, mais on n'a rien reçu, ni affectation ni promesse de relogement», ajoutent-ils. Ces familles, qui se considèrent prioritaires pour un relogement, réclament l'intervention des pouvoirs publics pour mettre fin à leur désarroi et précisent, par ailleurs, que leur situation sociale «ne leur permet pas d'acquérir des logements avec leurs propres moyens». «Nous vivons dans la précarité, l'endroit est très insalubre et humide rendant nos enfants très malades souffrant d'asthme et d'allergie. On côtoie toutes sortes d'animaux sauvages à cause de la pêcherie, rats, chiens errants, chats et insectes», ajoutent ces familles. - Baptisation des quartiers et rues à Sidi Benyebka Une dizaine de quartiers de la commune de Sidi Benyebka ont été baptisés conformément à la directive du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, a indiqué le maire de cette localité. L'opération a ciblé des rues et plusieurs infrastructures publiques, de sorte que le travail lancé depuis plusieurs mois par les services de l'APC a été achevé la semaine dernière, ajoute-t-il. Plusieurs bâtisses ont été également numérotées au cours de cette opération d'envergure, à laquelle ont pris part les services de l'urbanisme. L'opération est désormais lancée au niveau de toute la wilaya d'Oran et même à l'échelle nationale. Un comité chargé de l'étude des propositions des communes pour baptiser leurs rues et places publiques a été installé l'année dernière, apprend-on. Ces propositions sont ensuite approuvées au niveau des services de la wilaya. Cette opération nécessite également un inventaire des places non dénommées, de sorte que le plan du ministère de l'Intérieur vise à uniformiser ces plaques indicatrices et à donner des noms aux places et jardins publics, ainsi qu'aux cités d'habitation, désignées, jusque-là, par de simples chiffres représentant le nombre de logements. - Le chauffage, point noir à l'INSFP Chahid Kheddari L'Institut national spécialisé de formation professionnelle Chahid Kheddari Hasni (INSFP) est toujours confronté au problème récurrent du chauffage des salles de classes et des laboratoires. Un problème déjà soulevé par les stagiaires lors de la visite de l'ancien ministre de la Formation professionnelle et qui n'a toujours pas été solutionné. La rentrée de la session de février 2016, qui a coïncidé avec l'arrivée du froid et du mauvais temps, a encore une fois mis à nu ce point noir. Les stagiaires, dont le nombre avoisine les 1 200, dont 274 apprentis, sont ainsi soumis à la rigueur du froid dans des salles, où le chauffage fait cruellement défaut. La directrice des études impute cette situation à l'absence de budget à même d'équiper l'établissement. Notre interlocutrice n'a pas manqué de souligner que les autres réserves émises lors de la dernière visite ont été toutes levées, à l'instar de l'eau pour les laboratoires, l'électricité, etc. Pour rappel, l'INSFP est un ancien centre de formation professionnelle datant de l'ère coloniale et érigé dernièrement en Institut national de formation. - Des délinquants interpellés Les services de police ont interpellé, du 21 au 27 février dernier, 664 personnes pour examen de leur situation, au cours de 210 opérations dans plusieurs quartiers de la ville d'Oran. Les lieux publics, les placettes, les stations de taxis ont été passés au peigne fin dans le but de sécuriser les biens et les personnes, apprend-on du côté de la sûreté d'Oran. Les quartiers sont scindés en plusieurs zones, un procédé qui permettra de mieux occuper le terrain et de lutter contre la criminalité. Sur les 664 personnes interpellées, 52 ont été arrêtées pour port d'armes prohibées, consommation de stupéfiants, vols multiples, conduite en état d'ivresse et autres délits. Les mis en cause ont été présentés au tribunal et 28 d'entre eux ont été placés sous mandat de dépôt. A noter que plusieurs infrastructures de police seront réalisées dans les communes limitrophes de la ville. Les projets sont lancés au niveau de Sidi El Bachir, Chteibo et El Hassi.