La délinquance ne recule pas dans la wilaya de Tizi Ouzou, où les services de police ont eu à traiter, en février 2016, pas moins de 223 affaires mettant en cause 327 personnes parmi lesquelles des femmes et des mineurs. Au chapitre des affaires relatives aux crimes et délits contre les personnes (coups et blessures volontaires, menaces et injures), les services de la police judiciaire, relevant de la sûreté de wilaya, ont enregistré 101 affaires mettant en cause 123 personnes, dont 8 femmes et 1 mineur. Sur les 65 inculpés présentés au parquet, 4 ont été placés en détention préventive, 59 cités à comparaître, 2 laissés en liberté provisoire et 50 dossiers judiciaires ont été transmis au parquet. S'agissant des atteintes aux biens, vols et dégradations, les mêmes services ont eu à traiter 34 affaires impliquant 43 personnes, dont neuf femmes et un mineur. Vingt-deux ont été présentées au parquet, cinq d'entre elles ont été mises en détention préventive, 16 citées à comparaître, une laissée en liberté provisoire et 18 dossiers judiciaires ont été transmis au parquet. Des infractions à la législation des stupéfiants et substances psychotropes ont été également relevées par la police, qui fait état de 18 affaires mettant en cause 37 personnes, dont un mineur. Quant aux affaires relatives aux crimes et délits contre la chose publique (ivresse publique, conduite en état d'ivresse, outrage à corps constitué), les services de sécurité ont traité 50 affaires impliquant 59 personnes, dont deux mineurs et huit étrangers. Les atteintes aux familles et aux bonnes mœurs ne sont pas en reste de la délinquance traquée par les services de police, qui ont relevé 4 affaires. Au total, 26 personnes, dont 14 femmes, ont été interpellées. Au volet des infractions économiques et financières, 16 affaires impliquant 21 personnes, dont une femme et un ressortissant étranger, ont été traitées. Par ailleurs, 395 opérations coup-de-poing ont été initiées durant la période considérée ciblant 400 points (quartiers sensibles, lieux publics, cafés maures, marchés, gares routières et chantiers de construction), durant lesquelles 3533 personnes ont été contrôlées, dont 18 ont été présentées au parquet pour divers délits, à savoir une pour port d'arme prohibée, huit pour détention de stupéfiants, sept faisant l'objet de recherches et une pour séjour irrégulier.