Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES) multiplie les déclarations et menaces. A l'instar des enseignants de l'institut formant les diplômés d'études universitaires appliquées qui ont décidé d'organiser trois journées de protestation avec arrêt de cours, à partir de samedi prochain. C'est-à-dire au premier jour de la rentrée universitaire 2004/05. Selon une déclaration de la section CNES-USTHB de Bab Ezzouar, rendue publique hier, les enseignants de cet institut ont convenu également d'une assemblée générale pour le lundi 4 octobre. Une assemblée qui servira pour rendre compte des résultats de la rencontre avec le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, chez qui sera envoyée, dimanche 3 octobre, une délégation. Celle-ci remettra une plate-forme de revendications, dont celle se rapportant à l'urgence d'octroyer un statut juridique à l'institut formant les diplômés d'études universitaires appliquées. Ces revendications se rapportent essentiellement à l'élection d'un conseil scientifique, à l'installation d'un directeur appartenant à cet institut et à l'octroi de stages de formation à l'étranger. A l'université de Sidi Bel Abbès, les enseignants se sont réunis avant-hier pour débattre de la situation de cet établissement universitaire ainsi que du projet de la plate-forme de revendications. Selon une déclaration rendue publique hier, le CNES dénonce le mépris affiché à l'égard des appels de détresse lancés par les enseignants concernant leur situation sociale. Pour trouver des solutions adéquates aux problèmes soulevés, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique est, de ce fait, interpellé afin d'ouvrir des négociations sérieuses avec la direction du CNES, note la déclaration.