Hadj 2025 : le choix du vol est définitif et aucune modification n'est possible une fois la réservation confirmée    Alger : arrestation d'une fausse médecin    Education nationale: ouverture de 5 lycées régionaux spécialisés en mathématiques    Cyclisme: les prochains championnats arabes se dérouleront en Algérie    22e AG de l'ACNOA: Berraf réélu par acclamation à la tête l'instance africaine    Les personnes à besoins spécifiques, un exemple de résilience face aux épreuves    Le groupe Sonelgaz honore ses travailleurs à besoins spécifiques    Grands projets: le PPP, catalyseur pour renforcer l'outil national de réalisation    Ramadhan: Aït Menguellet en concert à l'Opéra d'Alger    Ligue 1 Mobilis: la JSK co-dauphin, l'ESM n'est plus relégable    Ghaza: 63.000 t de produits alimentaires attendent la levée du blocus    Ramadhan: "Méga Iftar" à Alger pour consolider les liens de citoyenneté    Les Rohingyas confrontés à plusieurs crises cumulées    Epreuves restreignant la dynamique associative en Algérie    Président du parti vainqueur des législatives au Danemark : « Le Groenland n'est pas à vendre »    «LG Evening Care» Le nouveau service après-vente en soirée    Les leaders pour creuser l'écart, chaudes empoignades dans la lutte pour le maintien    Walid Sadi : «Mon élection au Comité exécutif est un acquis pour toute l'Algérie»    Walid Sadi élu à la CAF    Introduction officielle de la BDL à la Bourse d'Alger    « Renforcer l'unité nationale pour faire face aux défis et aux campagnes haineuses contre l'Algérie »    Journée nationale des personnes à besoins spécifiques : diverses activités et remise d'appareillages    Saisie de 160 kg de viande rouge impropre à la consommation à Kharrouba    Ramadhan : Une bonne occasion pour renouer avec un mode de vie sain    La famine risque de s'étendre dans tout le pays    Poutine : « La Russie doit chasser l'Ukraine de la région de Koursk dans les plus brefs délais »    Il y a 11 ans, disparaissait l'icône, Na Cherifa    L'ambassade du Japon présente « I LOVE SUSHI »    Beihdja Rahal fête ses 30 ans de carrière Deux concerts exceptionnels à Alger et Constantine    Constantine: "Enafka", une tradition ancestrale consacrant l'esprit de solidarité à la mi-Ramadhan    Le rôle de l'Algérie dans la promotion de la paix et de la sécurité salué par une responsable parlementaire mexicaine    L'occupant sioniste multiplie ses agressions contre les mosquées en Cisjordanie pendant le mois sacré    Hidaoui souligne l'importance de moderniser les établissements de jeunes pour davantage d'attractivité    17ème colloque des Dourouss Mohammadia à Oran: Le soufisme en Algérie a eu un grand impact dans l'immunisation de la société    Renouvellement par moitié des membres du Conseil de la nation: la Cour constitutionnelle annonce les résultats définitifs ce jeudi    La Défense nationale plébiscite l'Algérie au rang des nations victorieuses        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Système bancaire : L'urgence d'une réforme
Economie : les autres articles
Publié dans El Watan le 27 - 03 - 2016

A la suite d'un plongeon inhabituel des dépôts du secteur pétrolier, les banques de la place ne disposent plus que de près de 1800 milliards de dinars de liquidités dans leurs coffres-forts.
Mais les contre-performances du secteur des hydrocarbures ne sont pas les seules à l'origine de cette situation qui, de prime abord, rompt avec les années de surliquidités bancaires.
Durant les années du pétrole cher, les banques s'étaient massivement orientées vers le financement du commerce extérieur, un créneau rentable qui a fait florès au préjudice de l'investissement productif. Mais voilà que, depuis juin 2014, le secteur pétrolier essuie des revers en termes de recettes. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : les dépôts bancaires du secteur des hydrocarbures ont reculé de 39% durant les neuf premiers mois du dernier exercice, comparativement à 2014. Résultat, les banques de la place ne sont plus en surliquidités. Les disponibilités monétaires sont passées de 2730 milliards de dinars à fin septembre 2014 à 1828 milliards de dinars à fin septembre 2015.
A l'origine de cet écroulement : le recul des dépôts du secteur des hydrocarbures qui représentent l'essentiel des provisions bancaires. Mais pas seulement.
Depuis le début de l'année écoulée, l'Exécutif tente à la sueur de son front de faire baisser la fièvre des importations qui ronge le corps malade de l'économie nationale. A coups de restrictions bancaires et administratives, la facture des importations a reculé d'à peine 12%. Ce que les banquiers se plaisaient à qualifier de «pression réglementaire» a eu pour effet de les amputer d'une bonne source de profit : les commissions sur le commerce extérieur.
Confinées pendant plusieurs années dans un rôle pour le moins commode, les banques se sont affranchies de la collecte de l'épargne et du financement de l'investissement productif. En témoignent les faibles taux de rémunération des dépôts et les intérêts élevés des prêts. En témoignent également les sommes anormalement importantes qui circulent hors circuit bancaire et les faibles crédits accordés à l'investissement productif.
«La marge d'intermédiation bancaire (différence entre le taux du crédit et le taux de rémunération des dépôts) est en Algérie une des plus élevées de la région», estime Lies Kerrar, directeur du cabinet de consulting Humilis Finance. Selon lui, les taux de dépôt vont augmenter. Si la marge d'intermédiation ne baisse pas (par plus de concurrence et de performance dans la gestion du crédit bancaire), les taux du crédit, d'après lui, «vont augmenter significativement à un moment où nous avons besoin de financer des investissements pour la diversification de notre économie».
C'est parce qu'il n'y a pas assez de concurrence que les taux de dépôt n'ont pas augmenté, tranche Lies Kerrar, contacté par El Watan. Ainsi, les engagements à haut rendement et à moindre risque caractérisaient jusqu'ici la pratique bancaire. Les règles prudentielles de la Banque centrale et la pénalisation de l'acte de gestion y sont pour quelque chose également.
Selon de nombreux observateurs, la solvabilité de plusieurs banques pourrait être remise en cause à terme si leurs usages restent en l'état. «Les banques n'auront d'autre choix que de mieux rémunérer les dépôts si elles veulent en attirer davantage. A moins qu'elles se mettent en ‘veilleuse' et restreignent le crédit. Ce qui serait catastrophique pour la croissance», conclut M. Kerrar. En somme, les tares des banques de la place renvoient à une question : n'est-il pas temps de refondre de fond en comble le système bancaire algérien ?


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.