Les travailleurs des APC entreront en grève cyclique de trois jours à partir de lundi, a annoncé le Snapap. Ce sont particulièrement les agents d'hygiène, les administrateurs et ouvriers professionnels qui sont concernés. Autrement dit, si la grève est bien suivie, il n'y aura ni état civil, ni ramassage scolaire, ni passage des éboueurs. «Nous exigeons des pouvoirs publics de faire respecter les libertés syndicales et le droit à la grève», affirme Kamel Bahhatt, président de la Fédération nationale des travailleurs des communes affiliée au Snapap. Les communaux réclament aussi la révision du régime indemnitaire et la promulgation du statut particulier des travailleurs des communes. La Fédération exige aussi l'application des nouvelles dispositions de l'article 87bis pour l'ensemble des travailleurs des APC. Des revendications soulevées depuis déjà des années, accompagnées de grèves cycliques, mais qui n'ont jamais été satisfaites. Mercredi, le personnel des services financiers affilié au Snapap (aile Felfoul) de plusieurs wilayas (dont Médéa et Annaba) a observé une journée de protestation pour dénoncer la «lenteur» du ministère des Finances dans la prise en charge des revendications socioprofessionnelles. Plusieurs services financiers relevant des directions des Domaines, du Trésor public, des impôts et du cadastre ont été perturbés par ce débrayage. Les protestataires revendiquent le droit de promotion automatique à des postes supérieurs pour les cadres qui ont passé dix années et plus dans la même fonction, l'instauration d'une prime de fin de carrière, l'intégration à plein temps des salariés contractuels et la protection des agents dans l'accomplissement de leur mission, explique le syndicat. Après les enseignants contractuels qui veulent être intégrés, maintenant, ce sont les corps communs de l'éducation qui veulent demander leur intégration et menacent d'un mouvement de protestation.