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Qalaâ Nah Abbes, l'ancètre de l'état algérien
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Publié dans El Watan le 19 - 05 - 2016

Quand on regarde aujourd'hui la Qalaâ Nah Abbes, on a peine à croire que ce vieux et si beau village, accroché à un nid d'aigle des Bibans, fut un jour la capitale d'un puissant royaume qui s'étendait jusqu'à Biskra et qui tint tête aux puissants Espagnols et aux rusés Ottomans.
Dans son livre Bougie, place forte espagnole, l'historien français, Paul Wintzer écrit : «Au XIe siècle se produisit alors les grands bouleversements des tribus hilaliennes, qui, refoulant les tribus berbères, poussèrent leurs incursions vers le Nord et forcèrent les innombrables familles sanhadjiennes qui occupaient les Hauts-Plateaux à s'éparpiller dans tous les sens de la Berbérie. Les princes hammadites se virent obligés de quitter le Hodna et la plaine de Médjana. Après avoir occupé la Kalâa des Beni Abbès, ils choisirent l'antique Bougie comme lieu de refuge et même comme capitale du nouveau royaume.»
Voilà donc qui confirme que la Qalaâ Nath Abbes, qui ne portait pas encore ce nom, a été la première capitale des Hammadites, bien avant Béjaïa. Sa position de forteresse naturelle inaccessible et sa position stratégique lui ont conféré très tôt le rôle de contrôler les échanges Est-Ouest à travers la la vallée du Djurdjura (La Soummam) et surtout le fameux défilé des Portes de fer (Bibans), passage obligé vers Constantine et tout l'Est algérien.
Selon plusieurs témoignages concordants que nous avons recueillis, Qalaâ Nath Abbes a été, successivement, un fort ziride, hammadite puis hafside, mais c'est à la chute de Béjaïa, prise par les Espagnols en 1510, qu'elle va retrouver son statut de capitale économique, politique et militaire. Sous la houlette du sultan Abdelaziz Amokrane, mort au cours d'une bataille contre les troupes de Hassan Pacha en 1559, Qalaâ va devenir une grande puissance, qui va disputer le contrôle de l'Algérie d'alors aux Ottomans.
Ahmed Amokrane, poursuivra avec intelligence et abnégation l'œuvre de son frère et partira même à la conquête du Sud. L'historien français, Charles Féraud, nous apprend que Sidi Ahmed Amokrane, à la tête d'une armée de 8000 hommes d'infanterie et de 3000 cavaliers, se lança à la conquête du Sud, avec autant d'audace que de succès, afin de mettre sous son autorité l'oasis du Zab, Tolga, Biskra et Touggourt.
De la sorte, il était parvenu à se ménager un appui et une retraite dans le Sud et n'était plus confiné dans ses montagnes kabyles, à la merci de ses ennemis. Du temps de sa splendeur, la Qalaâ Nath Abbes a compté jusqu'à 80 000 habitants. Les Israélites formaient un quartier au bas de la ville, à l'endroit que l'on appelle encore Thighilt Gudhayene (la colline des juifs). Les chrétiens avaient leur quartier à Djamâa Touzzaguine, qui était à l'origine une église. A la mort du dernier Amokrane en 1620, la Qalaâ Nath Abbes va perdre peu à peu son statut de capitale mais jamais son prestige et sa puissance.


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