Aucune station de relevage ne fonctionne à la zone industrielle de Hassi Ameur, les pompes qui y étaient prévues n'y sont pas. C'est ce qu'a déclaré hier à la chambre de Commerce et d'Industrie de l'Oranie, un opérateur économique ayant pris part à la rencontre portant sur les enjeux de la PME. Le but de ces réunions c'est d'avoir des comités représentatifs qui participent à la réorganisation des zones industrielles aux côtés des SGI (Sociétés de Gestion Industrielle). Cette réunion, la deuxième du genre après celle organisée avec les opérateurs économiques de la zone industrielle d'Es Sènia, rentre dans le cadre d'une série de regroupements organisés par la direction de la PME en vue de réorganiser les zones industrielles. Dans ce sens, le même intervenant souligne que l'intervention de l'Etat est nécessaire pour le redressement de la situation. Il a même parlé de l'expérience tunisienne dans ce domaine. L'Etat tunisien a construit des stations d'épuration avec ses propres fonds et fait payer les utilisateurs chacun selon ses besoins. Une proposition qui a été prise en considération par le directeur de la PME qui a promis de la transmettre aux décideurs. Le directeur de la PME ne cache pas qu'il y a une problématique environnementale de taille et de là, il se pose la question : comment peut-on concilier entre la préservation de l'environnement et le développement des PME ? Par ailleurs, le directeur de l'Industrie et des Mines a donné des chiffres sur les fonds dégagés par l'Etat pour l'aménagement de la zone industrielle de Hassi Ameur. Et là, on devait apprendre que trois opérations d'aménagement ont touché cette zone. La première, d'un montant de 50 millions de Da a eu lieu en 1999 et a touché l'AEP, l'éclairage public, le réseau téléphonique, les postes de Surveillance, etc. La seconde, qui s'est passée en 2002, a concerné des travaux d'assainissement pour un montant de 11,5 millions de Da. La troisième est en cours, elle a débuté en 2005. L'opération a coûté 197 millions de Da pour l'assainissement, l'éclairage public, la chaussée, etc.