L'opération couffin du Ramadhan toujours bloquée à l'APC de Chlef Aucun couffin du Ramadhan n'a été distribué à ce jour dans la commune de Chlef, contrairement aux autres localités de la wilaya. La raison tient au fait que la procédure de sélection du fournisseur de produits alimentaires traîne en longueur. Pourtant, la municipalité avait dégagé une enveloppe de 2,2 milliards de centimes destinés à l'achat de ce type de produits au profit de 5000 familles démunies. Elle a même été instruite par le wali de Chlef, il y a quatre mois, de prendre les dispositions nécessaires pour le lancement de l'opération au début du mois sacré de Ramadhan. Le premier avis d'appel d'offres a été déclaré infructueux et la seconde procédure est en cours,mais dans l'ensemble, l'opération a pris beaucoup de retard, indiquent des sources proches du dossier. Est-ce que cela peut expliquer ces lenteurs ? Une chose est sûre : pareil problème ne s'est pas posé dans les autres communes, où le taux de distribution du couffin du Ramadhan avoisine les 80%, selon des informations concordantes. Un taux qui aurait atteint les 100% si l'APC du chef-lieu de wilaya avait concrétisé son programme de solidarité. Réintégrations «salutaires» à Naftal Sombrant dans un climat malsain pendant plusieurs années, quand c'était les syndicalistes qui dirigeaient «mafieusement» l'entreprise, les travailleurs de Naftal semblent soulagés depuis le retour des prérogatives du PDG dans la gestion de cette dernière. Récemment, deux cadres, un agent et deux ouvriers, ont été réintégrés dans leur poste au district GPL de Blida. Une décision de justice stipulant la réintégration d'un cadre a été entérinée par Hocine Zarou, PDG de Naftal, depuis un an, alors que les autres travailleurs ont vu leur contrat renouvelé pour les besoins du bon fonctionnement de l'entreprise. Ces réintégrations concernent tout le territoire national. «Avant, c'était le syndicat qui avait la mainmise sur l'entreprise. Il faisait la pluie et le beau temps, et pour avoir son droit à Naftal, il fallait être dans leur clan mafieux. Aujourd'hui, notre PDG semble prendre le taureau par les cornes pour instaurer un climat de justice au sein de l'entreprise», témoigne-t-on. Mise en service de la station de dessalement de Beni Haoua (Chlef) La station monobloc de dessalement, d'une capacité journalière de 5000 m3, a été mise en service, jeudi dernier, dans la ville côtière de Beni Haoua. Une opération qui soulage autant les habitants de la région que les nombreux estivants qui fréquentent, chaque été, les belles plages de ce littoral. Elle met fin ainsi à une longue période de pénurie du précieux liquide, surtout que l'alimentation en eau potable de la population sera prochainement renforcée à partir du nouveau barrage de Kef Eddir, dans la wilaya voisine de Tipasa. C'est pour cette raison que la commune de Beni Haoua et les localités limitrophes de Oued Goussine et de Breira ne sont pas raccordées à la grande unité de dessalement de Ténès qui approvisionne, elle, les autres communes de la wilaya . Accidents de la circulation : 18 morts et 32 blessés durant la journée de samedi Dix-huit personnes ont trouvé la mort et 32 autres ont été blessées dans 21 accidents de la circulation enregistrés durant la journée de samedi à travers 15 wilayas du pays, selon un bilan établi hier par la Gendarmerie nationale. L'accident le plus grave est survenu sur la RN16 reliant les wilayas de Tébessa et Souk Ahras (au niveau de la commune de Boulhef-Dyr), lorsque le conducteur d'un véhicule léger a perdu le contrôle de sa voiture après un dépassement dangereux provoquant sa collision avec un autocar venant en sens inverse. L'accident a coûté la vie aux cinq occupants de la voiture et causé des blessures à sept passagers de l'autocar. Une enquête a été ouverte par la brigade de la gendarmerie de Boulhef-Dyr, précise la même source.