A l'issue de la réunion qui s'est tenue ce mardi 14 septembre, un comité chargé de la sélection et de validation, composé de représentants des chambres professionnelles, des banques publiques et d'un représentant de la caisse nationale d'assurance chômage (CNAC) de la wilaya, a été installé. Son rôle sera prépondérant et d'une importance certaine quant à l'essor des initiatives locales. Il permettra aussi de lever le voile sur les lenteurs bureaucratiques et, par conséquent, de faciliter aux promoteurs les procédures de financement de leur projet, localement. Cette rencontre de travail, d'un intérêt majeur pour une certaine frange de la société, qui a réuni les instances concernées, a été ouverte par le représentant du wali en présence de plusieurs membres de l'exécutif. L'intervention de M. Zemouli, directeur régional de la CNAC dont le siège est à Sidi Bel Abbès, a été des plus explicites au sujet du dispositif ayant trait au soutien à la création d'activités par les chômeurs promoteurs âgés de 35 à 50 ans (décret présidentiel n° 03.54 du 30/12/2003) et sur les conditions fixant les aides accordées à ces chômeurs (décret n° 04-02 du 03/01/2004). En effet, ce dispositif, mis en œuvre par la CNAC vise à favoriser la création d'activités de production de biens et de services par les chômeurs promoteurs et offre de multiples avantages tels qu'un faible apport financier personnel, soutenu par un prêt sans intérêt octroyé par la CNAC, d'un crédit bancaire à taux réduit et avec, au démarrage du projet, un accompagnateur de la CNAC. Notons qu'à Naâma, la CNAC dispose à présent de deux conseillers chargés de l'accompagnement de 66 dossiers déjà approuvés et qui attendent une éventuelle éligibilité. Il est à noter aussi que les projets relatifs à ce dispositif sont fixés sur deux paliers : le premier niveau concerne les projets d'un montage financier inférieur ou égal à 2 millions de dinars, le second niveau se situe entre 2 et 5 millions de DA. Cependant, les projets retenus dans les wilayas du Sud et les Hauts-Plateaux bénéficient d'une bonification assez consistante. « Contrairement à l'ANSEJ, dira M. Zemouli, avant de clôturer, notre dispositif concerne les moins jeunes et certainement des pères de famille qui ont traversé des moments douloureux. Ceux qui ont été frappés par le chômage et le dénuement, à ces personnes nous tentons d'offrir une chance pour se réinsérer dans la vie économique et sociale. »