Pour les automobilistes qui veulent rejoindre les communes de l'est de la capitale à partir de la Rocade sud, ils doivent passer par le barrage filtrant de Souachet. Arrivées à cet endroit, les voitures doivent emprunter une seule voie. Ce qui crée continuellement des embouteillages pouvant atteindre des kilomètres. En franchissant les dernières barrières métalliques, les automobilistes doivent subir également une série de ralentisseurs. Sur la RN24, deux barrages ont été installés durablement. Déjà que la circulation routière n'y est guère fluide, que vient l'entraver l'installation de ces barrages qui augmentent la congestion. Le premier se trouve au lieudit l'Artisanat. En arrivant à cet endroit, les automobilistes sont contraints de passer tous par une seule voie réductrice qui est en fait un goulot d'étranglement, à partir duquel des files de voitures se forment à longueur de journée. Le deuxième barrage est installé au niveau d'une intersection se trouvant au lieudit Qahouet Chergui. Entre le premier barrage et le deuxième à peine deux kilomètres de distance les sépare. Toute cette partie de l'est de la capitale est cernée par les barrages filtrants. Avec la construction de nouvelles cités d'habitation réalisées dans le cadre de l'AADL et du LPP, le nombre d'habitants est passé du simple au double en l'espace de quelques années seulement. Des villes comme Rouiba et Réghaïa connaissent une circulation routière démentielle. Les entrées de la ville de Rouiba sont toutes congestionnées, y compris à partir de l'autoroute. En empruntant l'axe de la RN5, les automobilistes mettent jusqu'à une heure pour rejoindre le centre-ville. Des ralentisseurs viennent entraver la fluidité de la circulation. «C'est le nombre effarant de dos-d'âne qui réduit la fluidité de la circulation routière», déplore un automobiliste. Et de conclure : «Les pouvoirs doivent limiter l'installation des ralentisseurs aux endroits qui nécessitent ce genre d'installations, tels que les écoles, les crèches etc.»