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L'AId dans les territoires palestiniens
Une répression quotidienne
Publié dans El Watan le 26 - 10 - 2006

L'Aïd El Fitr, occasion de joie et de liesse dans les pays musulmans, a été une journée sanglante dans les territoires palestiniens. L'armée israélienne a choisi ce jour de fête pour commettre l'un de ses multiples et continuels crimes contre les Palestiniens.
Cette fois, le massacre a eu lieu lundi, premier jour de l'Aïd, dans la bande de Ghaza, plus exactement à Beit Hanoune, une localité située au nord de ce territoire, à la lisière du territoire de l'Etat hebreu. Des témoins ont affirmé que des soldats d'une unité spéciale de l'armée israélienne, déguisés en civils palestiniens, embusqués dans une maison qu'ils ont occupée à l'est de Beit Hanoune, ont réussi à assassiner Atta Al Chimbari, un chef local des comités de la résistance populaire, un groupe palestinien armé qui a vu le jour au cours de l'Intifadha d'Al Aqsa, déclenchée en septembre 2000. Au total, 7 Palestiniens dont Khaled et Kamal, 2 frères de Atta, son cousin Ibrahim, son neveu Mohamed, son voisin Rami Hamdane, ont tous été tués au cours de cette opération minutieusement préparée. Près de 30 Palestiniens ont été blessés, dont l'un est mort, par la suite, à l'hôpital de Beit Hanoune, par les tirs des soldats et par les éclats d'obus tirés par les chars israéliens venus en renfort afin d'assurer leur retrait, sitôt la besogne achevée. En ce premier jour de fête, comme de coutume dans les territoires palestiniens, Atta Al Chimbari ainsi que les autres venaient fêter l'Aïd en famille. « Le président Mahmoud Abbas condamne le massacre à Beit Hanoune au moment où le peuple palestinien célèbre l'Aïd El Fitr », la fête marquant la fin du mois de jeûne musulman, et « demande l'intervention au plus vite » de la communauté internationale, a indiqué un communiqué de son bureau. Dans un autre communiqué, le gouvernement formé par le mouvement Hamas a, de son côté, condamné ce massacre. « Ce massacre horrible prouve pour la énième fois que le gouvernement de l'occupation poursuit une politique visant à faire plonger la bande de Ghaza dans la spirale de la violence sanglante ». Il a regretté l'absence de « mesures sérieuses » de la communauté internationale pour « mettre un terme à ces massacres. » Abou Aabir, un haut responsable des comités de la résistance populaire a menacé Israël de dures représailles. Le même jour à Tamoune, une localité proche de Jenine, en Cisjordanie occupée, l'armée israélienne, qui effectuait une incursion dans le secteur, a tué un Palestinien et blessé quinze autres. L'armée israélienne, qui en vérité n'a nullement besoin de prétexte pour effectuer ce genre d'opérations en territoires palestiniens, mène, depuis le 28 juin, 3 jours après la capture de l'un de ses soldats revendiquée par 3 groupes armés dont les brigades Ezzeddine Al Qassam, la branche armée du Hamas et les comités de la résistance populaire, des actes aussi sanglants les uns que les autres, ayant fait à ce jour, plus de 310 morts dans les rangs palestiniens dont la plupart sont des civils .Par ailleurs dans le centre de Ghaza, le Premier ministre Ismaïl Haniyeh a conduit la première prière de l'Aïd El Fitr devant des milliers de personnes rassemblées au stade Al Yarmouk. « Ecartez-vous du sang, n'utilisez pas les armes contre vos frères, unissez-vous », a-t-il lancé en référence aux récents heurts meurtriers entre militants de son mouvement Hamas et du Fatah du président Abbas. A l'occasion de la première célébration de cette fête depuis l'entrée en fonction de son gouvernement en mars, Haniyeh a une nouvelle fois juré ne pas céder aux pressions et au boycott international. « Ce n'est pas le premier siège imposé au peuple palestinien. Mais c'est le premier face auquel nous ne ferons pas de concessions, face auquel nous ne chuterons pas », a-t-il lancé. « Nous mourrons, mais ne céderons rien d'Al Qods de nos droits et du droit au retour des réfugiés » palestiniens, a-t-il ajouté. Le Hamas refuse de reconnaître Israël, les accords israélo-palestiniens passés est d'abandonner la lutte armée, comme l'exige la communauté internationale pour reprendre ses aides financières directes à L'Autorité palestinienne. Des centaines de membres des services sécuritaires palestiniens, les seuls à ne pas recevoir une avance sur salaire avant l'Aïd ont manifesté leur mécontentement la veille ainsi que le jour de cette fête en bloquant des rues principales de la ville de Ghaza par des pneus brûlés, des pierres et de tout autre objet qui leur tombait sous les mains. Par contre, certaines sources ont assuré que les membres de la force exécutive, dépendant du ministre de L'Intérieur, en majorité des militants du Hamas, ont reçu leurs salaires. De son côté, Mhamed Dahalane, député du Fatah, ancien chef de la sécurité préventive, a accusé le Hamas d'être responsable de l'assassinat de cadres et de militants du Fatah, ce qui risque, selon lui, de mener vers une guerre fratricide. Les enfants palestiniens sont les seuls à avoir savouré cette journée tant attendue, synonyme pour eux de jouets et de nouveaux habits. Leurs parents, malgré les conditions de vie difficiles dues à l'embargo international et à l'état de siège imposé par Israël, ont tout fait pour ne pas les décevoir, même s'ils ont dû s'endetter. Ces enfants, dont les jouets favoris restent les pistolets, les carabines et les Kalachinkov en plastiques, ont représenté les seuls signes de joie dans le paysage palestinien.

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