La commune de Sidi Fredj, naguère classée parmi les cinq plus pauvres d'Algérie par les représentants de l'Union européenne, va vers la création d'un pôle industriel de transformation agroalimentaire. La récente cérémonie de remise de 20 contrats de concession organisée au niveau du siège de la wilaya a été perçue comme un prétexte pour que le premier responsable de l'exécutif puisse passer un message fort à l'adresse des investisseurs, tous niveaux confondus. C'est aussi un indice de concrétisation pour ses discours et promesses antérieures. «Les responsables à tous les niveaux et nous-mêmes œuvrons pour la réalisation de tout projet porteur et les zones industrielles créées dans ce même but contribueront, à coup sûr, à la dynamisation de l'investissement à l'échelle de notre wilaya», a-t-il rappelé tout en garantissant aide et accompagnement pour lesdits projets. Les zones industrielles de Sidi Fredj, Oued-El-Kabarit et Bir-Bouhouche dont les travaux d'aménagement sont imminents s'étendent sur une superficie de 92 hectares et font déjà partie des zones les plus prisées de la région à cause d'une présence permanente des autorités locales et d'un désenclavement facilité par des projets d'envergure. Il s'agit notamment du complexe de transformation du phosphate de Oued-El-Kabarit pour lequel deux ministres en visite à Souk-Ahras avaient promis une portée économique continentale. La commune de Sidi-Fredj, naguère, classée parmi les cinq communes les plus pauvres de l'Algérie par les représentants de la communauté européenne, va, depuis peu, vers la création d'un pôle d'industrie de transformation agroalimentaire. Des centaines d'hectares d'opuntia (figues de Barbarie), d'oliviers, de pistachiers… s'offrent comme alternative aux décennies de disette dont souffrait la population. Bir-Bouhouch, commune située au sud-ouest de la wilaya, connaît un flux sans précédent d'industriels, même si la majorité n'est qu'en phase de prospection. On y a, quand même, annoncé la concrétisation d'un projet de l'unité de production des câbles électriques et téléphoniques. Pour ces trois zones industrielles, le wali de Souk Ahras promet un intérêt particulier et un engagement sans faille de la part de l'administration locale. «Ces trois zones sont inscrites dans une stratégie globale de développement et sont appelées à devenir des zones d'attraction pour nos industriels qui ne sont, désormais, plus confrontés aux contraintes du foncier», a-t-il rassuré les investisseurs. Le même responsable a tenu à exprimer sa reconnaissance pour plusieurs entrepreneurs qui s'impliquent positivement dans les projets d'utilité publique. Aviculture, production de semence, unité de fabrication de l'aliment de bétail et même un hôtel du temps d'un secteur du tourisme plutôt sinistré localement. Tels sont les principaux projets en vue.