Le prix de l'Escale littéraire 2016 sera remis lors d'une cérémonie qui sera organisée, jeudi soir, à l'hôtel Sofitel d'Alger. Devenu un rendez-vous ponctuel depuis quatre ans, L'Escale littéraire d'Alger est organisée par le Sofitel Algiers Hamma Garden en collaboration avec les écrivains Akli Tadjer et Denis Labayle ainsi que les maisons d'édition algériennes Barzakh, Apic, Chiheb International Casbah, Dalimn Média Plus et ENAG. Lors d'un point de presse, organisé, lundi après-midi, à l'hôtel Sofitel d'Alger, par certains membres du jury, dont les auteurs Akli Tadjer, Denis Labayle, Nadia Sebkhi, Natasha Boussaa et Hervé Hamon, les grandes lignes du concept de ce prix ont été rappelés à l'assistance. Pour Akli Tadjer, le but de ce prix est de mettre en avant la littérature algérienne produit par des Algériens et vivant en Algérie. Pour rappel, ayant participé à l'une de ces éditions en France, Akli Tadjer a décidé de reconduire le concept en Algérie, en compagnie de l'un des fondateurs du prix, l'écrivain Denis Labayle. «Après ma participation, dit-il, à ce même concours en France, j'ai pensé à partager cette expérience avec des écrivains algériens qui éditent en Algérie, afin de les faire connaître et leur donner une chance de se faire lire à l'étranger. L'Algérie regorge de talents littéraires qui méritent d'être mis en valeur», a soutenu Akli Tadjer. La singularité de ce prix réside dans l'absence d'un président de jury. A ce propos Akli Tadjer affirme : «Nous aimons les livres, c'est une passion. Il n'y a pas de président qui va parader devant tout le monde.» Abondant dans le même sens, Denis Labaye souligne que le jury est libre et autonome : «Nous sommes aidés par des sponsors qui n'interviennent pas dans nos choix.» De son côté, l'auteure et directrice de la revue littéraire Livrescq, Nadia Sebkhi, estime que la littérature algérienne n'a pas la même rentrée littéraire que dans l'Hexagone. Selon elle, «il y a des balbutiements littéraires en Algérie mais pas de rentrée littéraire. Il est impératif que l'Algérie détienne ce genre de prix afin que ce dernier soit visible». Pour cette édition 2016, le jury récompensera deux œuvres : Le Prix de L'Escale littéraire d'Alger pour le roman qui aura subjugué et un coup de cœur du jury pour un roman qui aura plu et qui méritera une mise en avant. Cette année, une dizaine d'auteurs seront en lice pour décrocher le prix de l'Escale littéraire. Parmi ces derniers figurent entre autres Junon Lys, pour Aussi loin iras-tu (éditions Apic), Rachid Mokhtari, pour Moi Scribe (Chihab), Leila Aslaoui avec Chuchotement (éditions Dalimen), Zohra Farah avec La maison en haut de la côte (Media plus), Ryad Girod avec La fin qui nous attend (Barzakh), Hocine Mezali pour Les Seigneurs des cinquante (éditions ENAG), Kaddour M'hamsadji pour La quatrième épouse (Chasbah), ainsi que Mohamed Sari pour Pluies d'or (Chihab) et Djamel Mati avec Yoko et les gens du Barzakh (éditions Chihab). Il est à noter, par ailleurs, que le lauréat sera convié, en février prochain, au Salon du Maghreb des livres, à Paris.