Absence d'aménagement « Chéraga, localité à vocation résidentielle, offre un spectacle lamentable au niveau du lotissement Aïssat Idir. » Le comité du quartier, auteur de ce contraste, porte, dans une déclaration rendue publique, un regard très critique sur leur cadre de vie. Le manque d'hygiène d'abord : « L'amoncellement d'immondices de toutes sortes et de déchets ménagers, écrit le comité, attire les mouches et les bestioles, porteuses de maladies infectieuses. L'enlèvement des ordures ménagères se fait tous les trois jours, voire même plus quelque fois. » « Il est désolant de voir cette cité pavillonnaire se dégrader de jour en jour, au point de devenir insalubre, alors qu'au contraire, on aurait souhaité voir des bacs à ordures affectés aux quatre coins du lotissement et des espaces verts aménagés », déclare le comité. Le réseau d'éclairage public du lotissement est, affirme-t-on, défectueux : « Hormis l'installation de deux lampadaires devant les habitations de VIP, l'éclairage public est inexistant, aggravant le phénomène de l'insécurité traduit en de nombreux cambriolages qui ont lieu de jour comme de nuit. » L'état de la voirie présente une autre préoccupation aux habitants : « Les routes ne sont pas goudronnées. La poussière a causé de nombreux problèmes respiratoires et d'allergies aux résidants », note le comité. « Le maire de Chéraga nous avait promis une aire de jeux, mais l'emplacement est devenu un véritable dépotoir », ajoute-t-on. Les représentants des habitants du lotissement restent cependant optimistes : « Si les solutions proposées venaient à être effectives, le comité du quartier s'engagerait à faire respecter l'état des lieux et y veillerait énergiquement. » Sauf que, précise-t-on, « toutes les promesses du P/APC sont restées lette morte, à ce jour ».