C'est certainement enfoncer une porte ouverte que d'évoquer le manque d'hygiène dans nos villes. Mais il y a des choses que l'on ne dira jamais assez et que l'on se devra de répéter jusqu'à ce que changement s'ensuive. La saleté de notre environnement et la facilité avec laquelle nous y évoluons en font partie. L'hygiène publique ne se limite pas à la collecte et au traitement des déchets ménagers. Il s'agit, entre autres, de l'assainissement des conduites d'eau usée, de l'analyse de l'eau potable, de l'environnement, du contrôle des commerces, du contrôle animal et végétal, de la dératisation, de la démoustication, de la désinfection, de la lutte anti-larvaire, etc. c'est aussi un «comportement». L'urbanisation anarchique et l'occupation clandestine des espaces vides sont à l'origine de l'accentuation du manque d'hygiène publique. Les acteurs en charge de cette hygiène responsabilisent, en premier lieu, le citoyen. L'absence de civisme n'arrange pas la situation qui empire avec la création de décharges sauvages. La cohabitation dans les immeubles a fait que les locataires se rejettent la balle lorsqu'il s'agit des espaces communs. C'est dans les cités que le phénomène est flagrant. Cela n'exclut pas sa présence dans certains quartiers, dits «résidentiels», où des immeubles occupent les seuls espaces verts. Pour mettre fin à ce fléau, les services, en charge de cette mission d'hygiène publique, préconisent la sensibilisation du citoyen et la multiplication des comités de quartiers. Au niveau local, dans la wilaya d'Alger, les Bureaux communaux d'hygiène (BCH) sont chargés de l'hygiène publique en étroite collaboration avec Net Com, pour le ramassage des ordures ménagères et Hurbal en matière de dératisation, de démoustication, de lutte anti-larvaire, de lutte contre les animaux errants ainsi que d'autres intervenants dans l'hygiène publique, tels que Asrout, Adeval, etc.