Le successeur de l'entraîneur serbe Milovan Rajevac sera connu dans les prochaines heures, affirme une source proche de la Fédération algérienne de football. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui s'est rendu en France pour négocier avec le futur entraîneur, a affirmé dans une interview à l'ENTV que depuis le départ de Rajevac, quinze entraîneurs ont déposé leur CV pour driver l'équipe nationale, mais il s'est refusé de dévoiler leur noms ou ceux des potentiels prétendants. Il est néanmoins clair que le futur entraîneur sera français, quelqu'un qui a l'expérience de l'Afrique et qui n'aura aucun problème de communication avec les joueurs, dont la plupart sont formés en Hexagone. En plus de cela, son salaire ne doit pas être au-dessus des moyens financiers de la Fédération. «La FAF ne peut pas se permettre d'engager un entraîneur avec un salaire mensuel de 500 000 euros», a déclaré en substance Raouraoua. Selon une source proche de la FAF, l'ancien entraîneur du Cameroun et de la sélection d'Oman, Paul Le Guen, est le mieux placé pour remplacer Rajevac. Le Guen présente les caractéristiques et le profil de l'entraîneur recherché, ajoute notre source. D'autres entraîneurs de caractère ou excessivement chers pour la FAF sont à écarter pour éviter le scénario de Vahid Halilodzic. En tout cas, le futur entraîneur de l'EN sera connu avant le tirage au sort de la phase finale de la CAN-2017, prévue le 19 octobre à Libreville. Par ailleurs, le président de la FAF, qui a démenti les informations sur une prétendue immixtion de sa structure dans les affaires techniques de l'entraîneur national, a défendu le caractère professionnel et nationaliste des joueurs émigrés. «La FAF ne s'est jamais immiscée dans les choix techniques de n'importe quel entraîneur national. Ce dernier est tenu juste de faire des résultats, sinon il part. Ce qui s'est passé dans le vestiaire après le match contre le Cameroun est ordinaire. Ce sont des choses qui se passent partout, mais les joueurs n'ont rien à voir avec le départ de Rajevac. Ce sont des joueurs très professionnels et qui aiment leur pays. Ils rendent un grand service au football national», a-t-il ajouté. Raouraoua s'est projeté ensuite sur le futur en affirmant que le rôle de sa structure est de mettre tous les moyens financiers et logistiques pour permettre à l'équipe nationale de bien préparer ses matches. «Une équipe est déjà au Nigeria et une autre au Gabon pour préparer le séjour de l'EN pour le prochain match de Coupe du monde et celui de la phase finale de la CAN 2017. La FAF a déjà anticipé pour le 3e match des éliminatoires du Mondial 2018 contre la Zambie, prévu au mois de septembre 2017. Un avion spécial et le séjour en Afrique du Sud sont déjà programmés par la Fédération», conclut le premier responsable du football national.