Achevés depuis des années, des centaines de logements de différents segments son inoccupés dans de nombreuses localités de la wilaya de Sétif. Ainsi, 1100 (600+500) logements implantés à Ouled Saber au titre de la résorption de l'habitat précaire attendent leurs bénéficiaires depuis 2013. Pour le récurrent et l'interminable problème des VRD (voirie et réseaux divers) qui n'est toujours pas réglé, les attributaires ayant pourtant obtenu les pré-affectations attendent sur des charbons ardents une délivrance qui se fait grandement désirer «les engagements des responsables qui ont pourtant promis de nous remettre les clés dans les plus brefs délais ne sont pas respectés. Malheureusement ces délais n'en finissent plus. Comme les travaux des VRD n'ont pas été entamés dans bon nombre de sites, notre calvaire ne va pas s'estomper de sitôt.», tonnent bénéficiaires des sites précités, visités et inspectés faut-il le rappeler à 7 reprises par les ex-walis, à savoir Abdelkader Zoukh et Mohamed Bouderbali. Pour avoir d'amples informations à propos à ce sujet, on a essayé de joindre le chef de la daïra de Guedjal et le directeur de l'OPGI n'étant ni plus ni moins que le maitre d'ouvrage, en vain. La situation des 350 logements promotionnels publics (LPP) de Aïn Mouss est presque identique. D'autant plus que les travaux avancent au petit trot. Après avoir versé les deux premières tranches (500 000 puis 100 000 DA), les souscripteurs qui devaient prendre possession de leur bien dans un délai n'excédant pas les 24 mois déchantent. Les attributaires ne sont pas au bout de leur peine, car un lot de 120 logements n'est toujours pas lancé. L'entreprise chargée de la réalisation s'est désistée. Son remplacement est au point mort, au grand regret des souscripteurs obligés une fois de plus de prendre leur mal en patience. Avant de boucler cette parenthèse ne représentant que la partie émergée de l'iceberg, il y a lieu d'évoquer 50 logements sociaux participatifs (LSP) implantés à Ain Mouss. Selon les attributaires, l'attente qui perdure depuis 2011 n'est pas facile à supporter pour des familles ne voyant toujours pas le bout du tunnel. Le promoteur, Khier M., est d'un autre avis : «les problèmes administrateurs sont à l'origine du retard qui ne dépend pas de notre volonté. On doit savoir que toutes les décisions se trouvent au niveau de la CNL. Les clés seront distribuées une fois l'enquête de la CNL achevée».