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Remaniement ministériel en vue
Le MSP veut se replacer
Publié dans El Watan le 24 - 08 - 2004

Connu pour son pragmatisme, depuis ses premiers rapports avec les institutions de l'Etat en 1997, le MSP reste fidèle à sa « ligne », celle de faire partie des équilibres du pouvoir.
L'ayant soutenu en 1999, le MSP a dû bien renégocier sa caution à la réélection du président Bouteflika et sa position au sein de l'Alliance présidentielle (composée aussi du FLN et du RND). Le retour de l'ascenseur n'étant pas tel qu'attendu, le MSP se plaint. Son leader, Bouguerra Soltani, le reconnaît publiquement : « Nous sommes lésés. » La formation, héritée du chef charismatique Mahfoudh Nahnah, mort en 2003, n'est nullement satisfaite de sa position dans les institutions de l'Etat. Elle revendique plus. Pour les dirigeants de ce parti, le remaniement intervenu après la présidentielle est « inutile », d'autant plus qu'il n'a pas été bénéfique pour le parti. Quatre ministres avant le 8 avril, quatre ministres après. « C'est le changement dans la continuité », dit-on.
ENJEUX POLITIQUES
La donne politique a bien changé depuis cette date, mais pas pour le MSP. Pratiquant le principe de « l'entrisme politique », la formation de Bouguerra Soltani convoite d'autres portefeuilles ministériels à la faveur d'un remaniement à grande échelle annoncé pour la rentrée sociale. Abderrazak Mokri, membre du madjlis echoura de l'ex-Hamas, ne cache pas ce dessein. « Nous sommes toujours attentifs au prochain remaniement qui interviendra dans les mois à venir », précise-t-il. Il ne sait pas quand le Président opérera ce changement, mais il dit « être certain » que l'actuel gouvernement n'est pas là pour longtemps. Dans la foulée, le parti de Soltani s'échine à utiliser les enjeux politiques actuels en sa faveur et au mieux de ses intérêts. Le « bruissement » suscité par les figures en vue de ce parti, ces derniers jours, tant sur le code de la famille que sur les priorités du chef du gouvernement, s'inscrit dans cette perspective de se consolider au sein de l'Exécutif. Ainsi, le parti multiplie ses sorties critiques envers Ahmed Ouyahia, l'accusant tantôt de vouloir faire mainmise sur l'Alliance présidentielle, tantôt sur sa politique gouvernementale par rapport à ses priorités et à sa démarche de réforme du code de la famille. Soltani ira loin en menaçant de se révolter. Mais, réputé pour ses volte-face opérées à maintes reprises, la dernière en date est celle relative à la levée de l'état d'urgence, il ne semble pas déranger ses partenaires. Plusieurs observateurs estiment que le MSP est en train « de poursuivre son cirque » afin de dissimuler sa facette authentique, celle d'un parti « opportuniste ». Selon eux, ce parti s'accroche au système en place et marche sous son parapluie parce qu'il s'est senti faible et démuni de ses capacités mobilisatrices, surtout depuis la célèbre débâcle des législatives de mai 2002. Abdelmadjid Menasra, porte-parole du parti, préfère parler de « divergences de positions » qualifiées de « normales » entre son parti et le RND, notamment par rapport au code de la famille.
EXPECTATIVE
« Le chef du gouvernement a fait son travail. Et nous allons, nous aussi, faire nos amendements quand le projet atterrira à l'APN. La divergence des points de vue entre les membres de l'Alliance sur certains grands dossiers ne veut pas dire qu'il y a conflit. Nos positions quant au code de la famille ne sont pas d'aujourd'hui », souligne-t-il. Sans exceller, M. Menasra a lâché le mot : « Le MSP est le seul parti stable de l'Alliance », pour justifier les difficultés auxquelles est confrontée l'Alliance présidentielle, qui a du mal à être concrétisée sur le terrain. Habilement, les dirigeants du parti essaient de camoufler le jeu. « Non, on a aucun problème avec Ouyahia, seulement ses positions se contredisent avec les principes de notre parti », dit Mokri, qui s'est emporté avant-hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale contre le chef du gouvernement. Cependant, les compagnons de Bouguerra Soltani sont dans l'expectative. Et pour rappeler son existence politique, le MSP monte à la tribune pour condamner et dénoncer... Le temps de recevoir les dividendes !


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