Malgré les promesses du ministre des Travaux Publics, les deux projets de désengorgement de la circulation à l'entrée de Ténès et au centre de Chlef attendent toujours leur financement. On se souvient que lors de la visite qu'il avait effectuée dans la région en mars dernier, le premier responsable du secteur avait donné son accord pour la réalisation d'une voie de contournement de la ville côtière à partir de Sidi Akkacha et le dédoublement du pont de haï Zeboudj, au siège du chef-lieu de wilaya, sur lequel passe plus de 30 000 véhicules par jour. Si le dossier technique a été finalisé, les crédits promis aux autorités locales tardent à être débloqués sous le prétexte de la «rationalisation des dépenses publiques». Du coup, les centaines d'usagers empruntant quotidiennement l'ouvrage en question et l'unique voie d'accès au littoral et au port commercial vivent un véritable calvaire au quotidien. De grands bouchons se forment journellement sur ces axes, aggravant encore plus le mouvement des voyageurs et des marchandises avec leur lot de longues attentes et de pertes de temps. Cela complique, en outre, la tâche des opérateurs économiques de Chlef et d'autres wilayas qui utilisent le port commercial de Ténès.