Le tri sélectif dans les cités : Un projet dépourvu de suivi L'opération du tri sélectif, qui a été lancée dans plusieurs communes de la capitale, n'a pas trouvé un terrain d'application. Cela fait plus de dix ans que ce projet traîne. Aucune commune de la capitale n'a pu mettre sur pied ce projet. Certaines communes ont installé des bacs pour le tri sélectif dans des endroits bien précis, mais aucun suivi n'a été mis en place pour généraliser l'opération. Si bien que le peu d'endroits qui avaient été choisis comme pilotes pour l'expérience, ont fini par abandonner le projet. Les responsables au niveau des APC ne sont pas animés de la volonté pour la réalisation d'opérations de ce genre, car ils considèrent de tels projets comme secondaires. Les opérations telles que «Blanche Algérie», ont été toutes reléguées au second plan. Les cités d'habitation et les quartiers populaires continuent de crouler sous une insalubrité affligeante. A El Marsa, dans l'est de la capitale, l'APC a doté des cités en bacs dits intelligents. Ces derniers ont été, après quelques semaines seulement, dégradés, puis ont complètement disparu, «les responsables qui ont lancé cette opération devaient la suivre jusqu'à sont accomplissement. L'absence de suivi a affecté l'opération qui s'est dissoute», confie un habitant de la commune. Circulation routière: L'est de la capitale congestionné Les automobilistes qui veulent rejoindre les communes de l'est de la capitale à partir de la rocade doivent passer par le barrage filtrant de Souachet. Arrivées à cet endroit, les voitures doivent emprunter une seule voie. Ce qui crée continuellement des embouteillages, pouvant atteindre des kilomètres. En franchissant les dernières barrières métalliques, les automobilistes doivent franchir également une série de ralentisseurs et de dos-d'âne. Sur la RN 24, deux barrages ont été installés durablement. Déjà que la circulation routière n'y est guère fluide, l'installation de ces barrages augmentent la congestion. Le premier barrage se trouve au lieudit ‘‘l'Artisanat''. En arrivant à cet endroit, les automobilistes sont contraints de passer tous par une seule voie. Cette voie réductrice est en fait un goulot d'étranglement à partir duquel des files de voitures se forment à longueur de journée. Le deuxième barrage est installé au niveau d'une intersection se trouvant au lieudit Quahouet Chergui. Entre le premier barrage et le deuxième, il y a à peine deux kilomètres. Avec la construction de nouvelles cités d'habitation réalisées dans le cadre de l'AADL et le LPP, le nombre d'habitants à l'est de la capitale est passé du simple au double en l'espace de quelques années seulement. Des villes comme Rouiba et Réghaïa connaissent une circulation routière démentielle.