L'affaire de la gestion de la commission des œuvres sociales du secteur sanitaire de Tiaret, notamment dans son volet lié à la confection d'un sceau officiel sous les auspices du nouveau secrétaire général de l'union locale UGTA-Tiaret a valu, avant-hier, la mise sous contrôle judiciaire de ce responsable syndical par le magistrat en charge du dossier. Un dossier qui, nonobstant la confection au mépris de la loi d'un sceau officiel portant l'en-tête du ministère de la Santé au summum d'une crise syndico-syndicale, reste aussi lié aux conclusions de l'expertise demandée par le juge. Dix-sept personnes sont impliquées à des degrés divers sur plainte de l'ex-président de la commission à qui on avait tout aussi indûment bloqué le compte. Aux travailleurs et membres de la commission, il est reproché le non-remboursement des prêts qui avaient cumulé plus d'un milliard de centimes. Un tumulte qui a fait naître des dissensions sur fond de diatribes et de surenchères syndicales partisanes, mais la démarche de l'union territoriale, par trop osée, n'était à vrai dire qu'à l'égale de la confusion qui persiste hélas jusqu'à nos jours dans les rangs du vieux syndicat plusieurs mois après le décès du SG de l'union de wilaya.