La santé à Tiaret, selon la Laddh et Boudiaf» Si l'on se fie au rapport annuel de 2016 de la section locale de la Ligue algérienne de défense des droits de l'homme (Laddh aile Me Debouz), rendu public cette semaine et dont une copie a été transmise à notre rédaction, 48% des dépenses des ménages vont au chapitre santé. On ne sait pas sur quelles études se sont basés les rédacteurs de ce texte pour élaborer le rapport, mais sur les réseaux sociaux, la colère reste vive concernant les prises en charge en milieu hospitalier. Cela intervient alors que le ministre de la Santé, M. Boudiaf, en visite à Tiaret, a affiché «son satisfecit» pour ce qui est des indicateurs, alors que des projets d'envergure, tels que le centre anticancer et le centre des grands brûlés ont été gelés du fait de l'austérité. M. Boudiaf, qui a évoqué «le respect des normes dans la gestion du secteur», a fait une courte visite ponctuée d'une halte à la mouhafadha, pour certainement parler d'élections futures et subsidiairement des listes du FLN pour les assemblées élues. Maison de la culture de Boumerdès : locaux commerciaux à l'abandon La maison de la culture Rachid Mimouni de Boumerdès a été créée en 1999. Cinq locaux commerciaux, relevant de la direction des affaires religieuses de la wilaya, situés à l'extérieur des lieux, demeurent abandonnés et non exploités. La propreté laisse à désirer devant ces locaux. Le directeur de la maison de culture souhaite qu'ils soient rattachés à son département, pour être exploités de manière rationnelle, afin, dit-il, de «donner un nouveau souffle à la ville de Boumerdès et attirer ainsi beaucoup de citoyens». Selon lui, l'activité artisanale pourrait même y être lancée. Outre l'argent que cette activité générera à la commune, elle permettra à coup sûr un meilleur embellissement de ces espaces. Il est à noter que la salle de conférences relève de l'université de Boumerdès, alors que la facture d'électricité est payée par la direction de la maison de la culture depuis des années, a-t-on appris. Le directeur souhaite y tenir des activités culturelles durant toute l'année et renflouer ainsi le budget de la maison de la culture Rachid Mimouni. Le management sportif en formation Une première en Algérie ! Une formation diplômante d'experts en management sportif sera prochainement lancée par l'Institut des sciences expertales d'Alger. Avec une fréquence de quatre jours par mois, elle est destinée principalement aux universitaires et au personnel des équipes sportives ayant le profil exigé par l'institut en question. Le cursus est assuré en partenariat avec l'Ordre des experts internationaux, dont le siège est à Genève. «L'expert en management sportif remplacera, selon les orientations même de la Fifa, les agents de joueurs. Leur mission est de s'occuper, entre autres, de l'aspect organisationnel de l'équipe, des transferts, du sponsoring, de l'élaboration du budget…», déclare le responsable de l'institut en question. Et de poursuivre : «Un expert en management sportif pourra aussi travailler à son propre compte, en créant, par exemple, une agence de sponsoring et d'événementiel sportif.» Pour plus de détails, contactez «[email protected]», ou le 0550 47 32 63. Que se passe-t-il à l'ONEC Saïda ? Cela fait plusieurs semaines que M. Moussafer, une bachelière, session juin 1994, actuellement docteur vétérinaire à Tiaret, n'arrive pas à se faire délivrer son attestation de réussite à l'ONEC de Saïda. Ballottée de Saïda vers Alger et vice versa, elle ne sait à quelle porte frapper, après avoir vainement tenté de raisonner les responsables de l'ONEC. Blasée, elle tente à travers les colonnes du journal de lancer un appel à qui de droit. Y aura-t-il pour autant indulgence à son égard ? Les larmes du directeur de CPA de Tiaret Emouvante cérémonie que celle organisée en l'honneur de Mohamed Esselami, directeur du CPA de Tiaret. Prenant la parole pour son adieu à ses collègues, alors qu'il part en retraite après plusieurs années de bons et loyaux services, dont six passées à Tiaret, M. Esselami n'a pu retenir ses larmes, déclarant : «C'est le moment que je n'appréciais pas», entraînant dans le sillage ses collègues, notamment les femmes, qui ont, elles aussi, écrasé des larmes, gage d'une excellente relation dans le travail. Cela n'a pas empêché M. Esselami de haranguer ses administrés à «veiller sur l'institution», celle, dira-t-il, qui «garantit nos salaires». En partant la conscience tranquille, il lègue une expérience toute faite de sagesse et de responsabilité.