Ça bouge du côté de l'usine Papierosa (GIPEC) depuis la récente réunion qui a regroupé les représentants des 202 travailleurs compressés, le PDG du groupe, en l'occurrence M. Merzoug, et le PDG de GIFAC, M. Bounab. C'est à l'issue de cette rencontre qu'il a été décidé de procéder à la dissolution définitive de l'entreprise prévue pour le 31 décembre 2006. La liquidation du matériel et équipement a été une autre solution préconisée par les trois parties en vue de prendre en charge le volet social, objet de revendication de la part des travailleurs. Le problème des salaires impayés sera définitivement résolu à partir du mois de janvier 2007 avec en sus une mensualité pour le mois courant comme premier signe de bonne volonté de la part de la tutelle, notamment à l'approche de la fête de l'Aïd. Rappelons que le mécontentement des compressés de Papierosa face aux tergiversations dans l'application des textes relatifs à la liquidation des entreprises déficitaires avait atteint l'été dernier son paroxysme avec une série de regroupements publics organisés à proximité de la rue des frères Bouras, non loin du bureau de la section syndicale. Triste sort pour une entreprise voulue déficitaire depuis au moins une décennie. Aux fallacieux arguments de vétusté des équipements, la concurrence du marché parallèle, les crédits difficiles à obtenir s'ajoute l'éternelle rengaine « c'est la faute aux travailleurs », en guise d'alibi pour l'échec des gestionnaires.